Katsushika Hokusai

Je m’appelle Katsushika Hokusai, je suis né le 31 octobre 1760 à Edo, appelé aujourd’hui Tokyo au Japon. Je suis un peintre mais aussi dessinateur et graveur. Mon entourage me surnomme « Le vieux fou de dessin » car à partir du 19 ème siècle, je signais mes œuvres par la formule « Gakyojin » qui signifie dans ma langue maternelle :« Fou de dessin ». La chose dont je suis le plus fier de ma vie d’artiste est sans doute mon manga « Les trente vues sur le mont Fuji ». Et l’œuvre que je préfère dans mes quarante-six estampes est « La grande vague de Kanagawa » qui est aussi la plus célèbre. Je me suis éteint à quatre-vingt-huit ans en laissant derrière moi plus de trente-mille dessins, dont certains inachevés à tout jamais.

Elisabeth Vigée Le Brun

Je m’appelle Élisabeth Vigée le Brun; mon vrai nom est Louise-Elisabeth Vigée. Je suis née le 16 avril 1755 à Paris. Je suis une peintre française, je peins beaucoup d’auto-portraits ainsi que des portraits de Marie-Antoinette. On me compare beaucoup à Quentin de la Tour, mon style de peinture est de la période Rococo.

Voltaire

Je suis né le 21 octobre 1664 à Paris et mort dans la même ville le 30 mai 1778 ( à 83 ans). Je suis un écrivain et philosophe français qui a marqué le 18eme siècle.

Je suis le représentant le plus connu de la philosophie des lumières anglomane, féru d’art et de sciences. Je suis un personnage protéiforme et complexe, non dénué de contradictions, et je domine l’époque par ma durée de vie. L’ampleur de ma production littéraire et la variété des combats sur la bourgeoisie libérale avant la révolution française et pendant le début du 19eme siècle me caractérisent encore aujourd’hui.

Mary Wollstonecraft

Je m’appelle Mary Wollstonecraft, je suis née le 27 avril 1759 à Londres. Je suis une maîtresse d’école, femme de lettres, philosophe et féministe anglaise. J’ai publié un écrit qui s’appelle « Pensée sur l’éducation des filles » et un recueil de contes portant sur l’éducation des enfants. Pendant la révolution française, je me suis installée à Paris; seulement à cause des tensions de l’époque, je fus forcée de rentrer en Angleterre alors que je venais d’accoucher.

Ma vie s’est arrêtée le 10 septembre 1797 à Londres.

Jane Austen

Je me présente, Jane Austen. Je suis née le 16 décembre en 1775 à Steventon. Je suis une femme de lettres anglaise dont mes romans les plus célèbres sont: «Raison et sentiments », « Orgueil et Préjugés », « Emma » et encore plein d’autres. Quand nous étions petits, moi et mon frère apprenions le français et l’italien, le chant, le dessin, la couture et la broderie, le piano et la danse mais ma préférence se tournait vers la lecture. Mon premier roman « Elinor et Marianne » fut écrit quand je n’avais que 18 ans.

Montesquieu

Je me nomme Montesquieu, je suis un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières. 
Je suis né le 18 janvier 1689 à La Brede et mort le 10 février 1755 à Paris. Je suis un homme passioné par les sciences, toutes mes lettres écrites sont anonymes et j’écris des romans épistolaires comme par exemple lettres persanes.

Jean-Baptiste Regnault

Je suis né le 9 octobre 1757 à Paris et mort le 12 novembre 1829 à Paris. Je suis de la nationalité française et j’étais un peintre. J’ai fait ma formation à l’ École Nationale supérieure des Beaux-Arts. Je travaillais sur Paris et celui qui m’a donné envie de faire de la peinture, c’est Jacques Louis David. J’ai reçu le prix de Rome en peinture de 1776. Pendant cinq ans, j ai été mousse, puis de retour à Paris, je devins ensuite l’élève de jean Bardin.

Joseph Nièce

Je m’appelle Joseph Nièce, je suis né le 7 mars 1765, et je suis un inventeur, physicien, ainsi qu’un ingénieur. Mon nom ne vous dit sûrement rien et pourtant je suis l’inventeur d’une activité que vous pratiquez peut être mais que vous devez au moins connaître de nom. Il se trouve que je suis la personne qui a inventé la photographie. Je ne sais pas si vous le saviez, mais au moins maintenant vous le savez. Pour créer cette mécanique, j’ai imaginé une technique d’art graphique pour capturer des images.

Germaine de Staël

Je m’appelle Anne-Louise-Germaine Necker mais plus communément Germaine de Staël. Je suis baronne de Staël-Holstein. Je suis également une romancière et philosophe genevoise et française. Je suis née le 22 avril 1766 à Paris. J’ai été élevée dans un milieu de gens de lettres et mon père est le ministre de Louis XVI Necker. Ma famille est plutôt riche et j’ai épousé le baron Erik Magnus Staël von Holstein. Mes œuvres principales sont De la littérature (1798-1800), Corinne ou l’Italie (1807)… J’ai été favorable à la Révolution française en soutenant l’idée d’une monarchie constitutionnelle. Napoléon Bonaparte m’a donc interdite de séjour en France mais j’ai heureusement réussi à garder mon courage. Dans les années 2000, je reste un excellent exemple de femme écrivain du XVIIIème siècle.

Olympe de Gouges

Je suis née en France le 7 mai 1748, à Montauban, sous le nom de Marie de Gouze. Très avant-gardiste sur mon temps, je serai accusée de trois entorses aux bonne mœurs et aux lois de mon sexe. 

La première fut mon refus de me faire appeler la veuve Aubry, après la mort de mon mari, Louis-Yves Aubry. Je décidais de créer ma propre identité, prétextant que le nom Aubry m’évoquait des mauvais souvenirs. Je passais alors de Marie Gouze veuve Aubry à Olympe de Gouges, reprenant une partie du prénom de ma mère.

Ma deuxième entorse fut de refuser d’épouser le riche entrepreneur Jacques Biétix de Rosières, qui m’aurait assuré la sécurité financière. Mais, je définis le mariage comme « le tombeau de la confiance et de l’amour ». Ces déclarations me vaudront une réputation de femme galante, pour les faveurs que je rendais aux hommes.
Et ma dernière entorse fut mon implication sociale et ma condamnation des injustices faites à tous les laissés-pour- compte de la société (Noirs, femmes, enfants illégitimes, démunis, malade)… Et surtout mon œuvre que j’ai intitulée « Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne » et cette entorse fut ma dernière.

Plus tard, au XXIème siècle, une élève de Cléon d’Andran aimera tellement la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne qu’elle choisira mon nom comme pseudonyme.