séance 8: les deux images pour préparer l’écriture

Bonjour les 6è!

J’espère que vous êtes en pleine forme!!

Tout le monde ne m’a pas encore rendu les exercices sur le temps (Rappel: 1-2-3-4-7-8 p.134) donc j’attends le retour de tous les exercices avant d’envoyer la correction.

Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de vous présenter deux images qui ont chacune été conçues par deux de mes amies. Je vais vous les présenter, mais je vous dis tout de suite ce que j’attends de vous:

Consigne: dans deux textes différents, décrivez précisément ce que vous voyez: les formes, les couleurs, les matières, et tout ce à quoi l’image peut faire penser: les personnages, les animaux, les objets, les situations, etc… Vous pouvez utiliser le présent ou l’imparfait de l’indicatif. (minimum 10 lignes par texte)

L’image n°1 est une photographie prise par Raphaëlle Bisi, une bergère, qui a continué de s’occuper de ses brebis pendant le confinement. Or dans les pâturages, elle observe attentivement la nature, et découvre parfois des formes extraordinaires. Pourtant, elles existent vraiment! C’est pourquoi nous dirons que sa photographie représente l’Ancien Monde, c’est-à-dire le monde que nous connaissons.

L’image n°2 est une illustration de Sarah Clotuche, qui est céramiste. Son métier consiste à façonner des objets en terre, qu’elle cuit dans un four pour que la terre durcisse, et cela donne des tasses, des assiettes, ou des sculptures. Vous pouvez découvrir l’ensemble des œuvres de Sarah Clotuche ici: https://photos.app.goo.gl/c8awxELTCCGeWoNA9.

L’image qui va nous intéresser n’est pas une céramique, mais une illustration qui aura inspiré une sculpture. Et comme c’est une création imaginaire, nous dirons qu’elle représente le Nouveau Monde, c’est-à-dire celui qui va être créé après la disparition de l’Ancien Monde.

Bonne rédaction! Bonne inspiration! J’ai hâte de lire vos textes!

Séance 2: correction de l’analyse de l’affiche du film

Bonjour les 4è!

J’ai reçu un bon nombre de vos travaux sur l’affiche du film.

En voici donc la correction: https://mon-partage.fr/f/MfvE2US9/

Je vous demande de bien la lire, car c’est comme un cours. Je vous demande également de vous auto-évaluer à la fin de la lecture du document, pour montrer que vous connaissez votre niveau, et comprenez ce qui est attendu.

Je l’ai mise sous le format pdf parce que l’autre format ne semble pas fonctionner. J’espère que vous pourrez remplir le tableau quand même!

C’est à rendre pour demain, vendredi 20 mars, sur le mail 80mots@gmx.com

Bonne lecture!

Comment lire une oeuvre d’art?

Nous avons déjà vu en début d’année comment analyser une peinture, avec l’oeuvre de Fragonard: La déclaration d’amour.

Pour analyser n’importe quelle image, on peut utiliser la fiche suivante, qui vous rappellera les différentes questions que nous nous étions posées.

Pour l’analyse de l’affiche de film, concentrez-vous sur le 2 et le 3.

https://mon-partage.fr/f/umOmt9dH/

Léon Spilliarert

Exposé de Georges Braque.


Léon Spilliarert est né le 28 juillet 1881 à Ostande et est mort à Bruxelles le 23 novembre 1946. C’est un peintre belge ayant fréquenté le milieu du symbolisme comme Marterlinck et Veraren

Cette peinture est faite à l’huile, c’est une vue en contre-plongée. Léon Spilliarert s’est peint au milieu du tableau en trois-quart. On peut voir que derrière il y a un grand miroir, une lampe à huile et un petit tableau en haut à droite. On remarque aussi que la lampe et l’horloge sont posées en hauteur, peut-être sur une cheminée ce qui me fait dire qu’il ce serait peint dans une pièce qu’il pourrait bien connaître, par exemple chez lui ou dans un château.

Lorsque que je regarde ce tableau, le sentiment qui me vient est tout simplement la solitude on dirait qu’il est perdu dans la folie. Je trouve aussi que ce tableau émet une ambiance glauque et assez démoniaque.

Cependant il y a quelques questions que l’on se pose sur cette œuvre. Pourquoi s’est-il peint avec la bouche grande ouverte, des yeux exorbités et des couleurs aussi froides ? J’aurais tendance à me dire que la réponse à mes questions se trouve dans le message que le peintre veut faire passer.

Cette œuvre me fait beaucoup penser à un cauchemar et à un personnage d’épouvante ( ex: les yeux exorbités et la bouche grande ouverte).

On sait que le peintre s’est peint à l’envers c’est l’effet miroir. Je pense qu’il a voulu faire passer un message a chacun de nous qui est que l’on se voit comme on est, que lorsque l’on se regarde, on est capable de voir au fond de nous, des choses que l’on a jamais dites, ni laissé paraître. Que seulement en se regardant nous-même dans les yeux, on peut faire remonter nos plus grandes souffrances, peurs et folies et tout ça dans notre reflet.

Je pense que la scène représentée est le reflet d’un homme en pleine folie.

Autoportrait de Dali


Exposé de Pierre Marivaux

On a choisi l’autoportrait mou avec lard grillé de Salvador Dali. L’autoportrait à été fait en 1914. Salvador Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras en Espagne est mort le 23 janvier 1989 à 84 ans àFigueras. C’est un peintre,sculpteur,graveur,scénariste et écrivain Catalan.

Le visage ressemble à un masque mexicain avec les moustaches. Quand on a vu le tableau on aurait dit un masque de la casa de papel.Le visage prend toute la place sur l’image, on dirait une statue faite en bronze ramolli, avec des piques en fer ,on dirait les sceptre des diables.

Il a voulu se représenter avec ses sourcils et ses moustaches. On voit aussi sur le socle qu’il y a une tranche de lard grillé.

Le lien qu’il y a entre le titre et l’autoportrait est qu’on voit bien l’autoportrait mou(c’est comme si c’était de la cire fondu) et le lard grillé sur le coté du socle.

L’autoportrait a été réalisé a NEW YORK en période du suréalisme et a été faita l’huile sur toile.Il a été exposé au théâtre-musée Dali de Figueras.Il veut nous passer le message ,qu’on a tous un defaut, qu’on est tous pas parfait, et qu’il faut qu’on s’accepte comme on est.

Sophie CALLE: Prenez soin de vous

Exposé de Léonie d’Aunet.

Sophie CALLE est une artiste contemporaine, née en 1953 le 9 Octobre. Elle est aujourd’hui âgée de 64 ans. Sophie est aussi photographe, réalisatrice de films et femme de lettres. En 2010, elle a été nommée lauréate du prix Masselblad.

Que peut-on dire de son œuvre?

Tout d’abord, la photo a été présente pour la première fois lors de la Biennale de Venise en 2007.

Sur la photo, nous pouvons remarqué le haut d’un buste de femme. La femme a l’air assez jeune : elle porte un haut noir, ainsi qu’un collier. Ses cheveux sont au dessus de ses épaules et ont l’air foncé. Un texte est projetée sur elle est nous lire une phrase clairement «Prenez soin de vous». Cette phrase vient d’une lettre de rupture que l’artiste a reçue par le passé via ses emails. L’image est en noir et blanc mais rejète de la clarté.

Quelles sont vos ressentis vis-à-vis de cette image?

En voyant cette image, nous pouvons ressentir de la bienveillance. Mais nous pouvons aussi nous poser des questions comme :

-Pourquoi a-t-elle choisi cette phrase ?

-Quelles étaient ses intentions ?

Peut-être qu’elle a simplement voulu que ses interlocuteurs prennent soin d’eux. Ou alors, peut-être, qu’elle voulais juste que chacun ait sa vision sur ce sujet, que chacun se pose des questions et se remette en question. En tous les cas cette image apporte une certaine aura de sérénité et de bienveillance.

Autoportrait de Dali

Exposé de Oscar Wilde

Nous allons vous présenter un exposé sur l’autoportrait de Salvador Dali.

1) Présentation de Dali :

Salvador Domingo Felipe Dali i Domènech est né le 11 mai 1904 à Figeras et mort le 23 janvier 1989. C’est un peintre, sculpteur, scénariste et écrivain catalan.

2) Description de l’œuvre :

L’œuvre se nomme autoportrait mou avec du lard grillé. Elle a été peinte en 1941, ses mesures sont 61 par 51 cm et elle est exposée au théâtre-musée Dali. Cette œuvre est une peinture, c’est une huile sur toile.

Nous voyons au premier plan, le socle, qui supporte l’autoportrait du peintre où il a écrit « soft self portait » (qui signifie autoportrait mou). Au second plan, nous apercevons un bout de lard grillé qui symbolise le quotidien de ses petits- déjeuners à New-York. Au troisième plan, il y a une tête sans corps qui est soutenu par des baguettes. Enfin, à l’arrière plan se trouve un mur sombre.

Nous pouvons observer le socle, qui part de la gauche vers la droite en s’arrêtant au centre. Ensuite les baguettes soutiennent toutes les parties de la tête, qui risque de tomber sans elles, sauf celle qui part de l’œil gauche . La tête à une forme originale, elle n’est faite que de lignes courbes reprenant tout de même les contours d’un crâne humain. On peut distinguer des moustaches, des sourcils, un menton, des lèvres et des orbites vides (contour des yeux). Tous ces éléments représentent le peintre. Une lumière directe éclaire la pâte brune coulante. La couleur dominante est le marron. Toutes les couleurs sont liées en partant du socle qui est la partie la plus claire du tableau. Le masque est d’une teinte dorée, comme les baguettes. La table sur laquelle repose le tout, et marron clair tandis que le mur est marron sombre, voir noir.

3) Interprétation et sens de l’œuvre :

Cette œuvre à été créée pendant de Dali en Amérique pendant la guerre d’Espagne. Nous pensons que l’artiste à bien su représenter l’être vivant en son global, c’est à dire de la vie grâce au bout de lard qui représente la nourriture et la mort dans la forme squelettique de la tête, mais en y ajoutant des éléments spécifiques qui le représentent. Je pense aussi, que l’artiste à voulu se montrer vieux du fait qu’il y a des baguettes qui supportent sa tête. Il semble aussi qu’il cache sa véritable identité derrière ce masque, comme si il voulait rester anonyme. Il nous montre donc sa faiblesse.

4) Références et élargir le sujet…

Le tableau, Autoportrait mou avec du lard grillé ressemble énormément à un autre portait qu’il a fait.

Conclusion :

Nous concluons, que l’œuvre est morbide, triste et lugubre, du fait que les couleurs ne sont pas chatoyantes mais plutôt tristes et sombres. De plus nous avons fait un rapprochement avec la mort, ce qui est plutôt lugubre. Malgré tout elle représente bien la vie et l’artiste.

La rue du moulin vert

Exposé de Germaine de Staël

L’auteur de «la rue du moulin vert» est Hervé Guibert. Il a réalisé cet autoportrait en 1986. Hervé Guibert est né le 14 décembre 1955 à Saint-Cloud et il est décédé le 27 décembre 1991 à Clamart. Il a le sida. Il est écrivain (autobiographies, autofictions, écrits sur la photographie), photographe et journaliste. Son style varie en fonction de ce qu’il lit.

«La rue du moulin vert» est une photographie numérique. La ligne de force est une diagonale. La photographie est en noir et blanc mais elle est très lumineuse. L’image est constituée de deux plans: au premier, la cheminée avec un vase et le buste d’Hervé Guibert, Hervé Guibert allongé sur sa table à manger, un meuble; au second, la fenêtre, la porte, des cadres accrochés sur le mur. Hervé Guibert est représenté allongé sur sa table à manger au centre de l’image, éclairé par la fenêtre. Il est entouré de ses affaires personnelles. Hervé Guibert nous montre son univers à travers son autoportrait. Il se montre dans cette position «de mort» car il a le sida; il vit avec la mort. Son expression de visage est neutre, cela confirme sa position de «mort». Le nom de cet autoportrait est «la rue du moulin vert» car c’est là qu’il habite. Le buste d’Hervé Guibert fait penser aux rois (empereurs, chefs…) de l’Antiquité ou du Moyen-Age, qui en faisait faire un, juste avant leur mort, pour qu’il reste (en quelque sorte) dans leur maison, à jamais.

Cette photographie m’évoque de la peur et de l’angoisse à première vue, car on dirait que la personne est morte. Certaines personnes pourraient penser qu’Hervé Guibert fait de l’humour en se montrant dans cette position, pour prouver qu’il vivra toute sa vie, dans sa maison. Cette image me fait penser à des films mystérieux comme Miss Peregrineet aussi aux films de vampires. Je pense aussi qu’Hervé Guibert est peut être égoïste, casanier ou matérialiste puisqu’il se prend en photographie chez lui. Après avoir étudier sa biographie, je comprends qu’il s’est représenté ainsi, pour évoquer sa maladie dans son autoportrait. Hervé Guibert a voulu s’appuyer sur la vie et la mort pour réaliser cet autoportrait.

Andy Warhol: l’autoportrait

Exposé de Alphonse Daudet

Dans un premier temps, nous remarquons la répétition de l’image. Elles sont à la fois identiques par le dessin ce qui donne de l’importance au personnage et très différentes par les couleurs. Cette répétition rend l’œuvre très symétrique et équilibrée. On peut dire que les proportions sont respectées.

Ma première impression est d’abord agréable grâce aux lumières chaudes et claires qui sont en lien avec l’été. Dans un deuxième temps nous observons les couleurs foncées et sombres. Elles se rapprochent de la nuit, des ténèbres.

Le contraste entraine une ambivalence des sentiments.

En détaillant l’image, nous pouvons voir l’homme. Il semble pensif car il tient sa tête par le menton et remonte deux doigts vers la bouche. Seul la moitié de son visage est éclairé et donc visible. Le contraste est amplifié par le choix de la technique, la sérigraphie, qui est une technique d’imprimerie utilisant des pochoirs interposés entre l’encre et le support ici une toile acrylique. Cela donne l’impression que la photo est surexposée, sans détail.

Pour finir, l’une des photos est noire, ce qui attire le regard, un vide, une partie que l’on ne peut pas voir. L’homme a plusieurs facettes qui peuvent être gai, sombre…..et certaines que l’on ne dévoile pas aux autres.

Cet autoportrait est très réaliste et représente l’image et la psychologie de l’artiste.