Séance 7 : bilan sur l’incipit et écriture

Bonjour les 4è! Comme nous sommes bien lancés, à vous de plonger dans l’écriture ! Après avoir pris connaissance et recopié le bilan de la séance 6, c’est à vous de me surprendre, tout en respectant bien la consigne!

Bilan sur la séance 6 : L’utilisation de la première personne (à recopier dans le classeur)

L’utilisation du « je » et du « nous » permet au lecteur de « vivre » ce que ressent le narrateur. On parle alors d’identification car le lecteur peut facilement se reconnaître dans ce que ressent le narrateur. Le lecteur se met « dans la peau » du narrateur. On a en quelque sorte l’égalité je = narrateur = lecteur. C’est un procédé fréquent dans les récits fantastiques car le lecteur s’identifie ainsi aux doutes et aux angoisses du narrateur.

Consigne d’écriture :

A l’instar de Maupassant (= comme Maupassant), racontez à la première personne du singulier une journée où tout est agréable, dans un environnement qui vous est familier. Cela peut être une maison, un jardin, ou un lieu que vous connaissez bien. Décrivez-le précisément, en faisant sentir au lecteur que vous l’aimez.

Ensuite, racontez une deuxième journée où le narrateur voit ses sensations évoluer, dans le même environnement. Ses sensations peuvent être causées par un phénomène inquiétant ou étrange, dont vous ne révélerez pas la cause.

Critères de réussite 

1) Employer toutes les marques de la 1ère personne du singulier : pronoms personnels, déterminants possessifs

2)Développer le champ lexical des sensations, des sentiments, et insister sur les descriptions.

3)Raconter aux temps du passé : passé simple, imparfait.

4)Minimum 30 lignes

J’ai hâte de lire vos textes!

séance 5: correction de la séance 4 sur le point de vue du narrateur

Bonjour les 4è!

Cela fait quelque temps que je vous ai envoyé la séance 4… Bravo à ceux qui ont cherché à bien répondre aux questions sur le point de vue du narrateur..

On parle de point de vue (et non de vision, Simon) car c’est comme au cinéma: un narrateur peut raconter son histoire selon différents points de vue, comme une caméra qui se place différemment selon le point de vue du réalisateur. Voici un beau schéma que j’ai fait pour vous l’expliquer:

Donc les questions que je vous posais sur l’incipit du Horla permettent de comprendre comment on peut reconnaître le point de vue du narrateur dans un texte, à l’aide de plusieurs indices.

Donc pour lundi 25 mai, je vous demande de lire la correction et de recopier à la main les réponses que j’ai surlignées en jaune. https://mon-partage.fr/f/dFQXpsgp/

séance 4: le point de vue du narrateur

Séance 4 : le point de vue du narrateur

Toujours sur le même début de nouvelle du Horla, je voudrais qu’on s’intéresse au narrateur, à son point de vue et à ses émotions. Voici le texte à nouveau :

8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.

J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent.

À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain1 que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant qu’elle s’éveille ou s’assoupit.

Comme il faisait bon ce matin ! Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche, et qui râlait de peine en vomissant une fumée épaisse, défila devant ma grille.

Après deux goélettes2 anglaises, dont le pavillon rouge ondoyait sur le ciel, venait un superbe trois-mâts brésilien, tout blanc, admirablement propre et luisant. Je le saluai, je ne sais pourquoi, tant ce navire me fit plaisir à voir.

Le Horla, Maupassant (1887)

Questions:

1) À quelle personne le récit est-il écrit ?

2) Le narrateur (celui qui raconte et décrit) est-il un personnage de l’histoire ? Justifie ta réponse en relevant, dans le premier paragraphe, deux expressions comprenant chacune un pronom désignant le narrateur et un verbe.

3) Quelles sont les trois perceptions sensorielles sollicitées dans la description : le toucher, l’ouïe, le goût, la vue, l’odorat ? Justifie ta réponse en relevant des exemples du texte.

4) Dans le texte, relève les deux phrases exclamatives. Qu’expriment-elles ?

5) Dans le texte et l’image, dirais-tu que la description est réalisée d’un point de vue interne ou externe ? Explique ta réponse.

6) Dans les deux premiers paragraphes, de quel verbe le pronom personnel « je » est-il le sujet, à plusieurs reprises?

7) Cite deux activités auxquelles le narrateur s’est livré durant cette journée.

8) Comment qualifierais-tu finalement l’état d’esprit du « je » ? Dans le dernier paragraphe, relève le nom qui résume l’état d’esprit du narrateur.

9) Question-bilan : Dans le texte, dirais-tu que la description est personnelle (subjective) ou plutôt neutre (objective) ? Justifie ta réponse.

1« airain » : bronze.

2« goélettes » : bateau léger à deux mâts.

Séance 3: bilans et auto-évaluation sur les séances 1 et 2.

Bonjour les 4è!

N’ayant plus de téléphone, je ne peux plus vous poster de vidéos… donc il faut bien lire ce que j’écris sur le blog, et les documents que je vous envoie.

BRAVO à ceux qui m’ont envoyé leurs séances 1 et 2! Pour demain, mercredi 13 mai, je vous demande de lire la correction: https://mon-partage.fr/f/aBmFgrVx/, de recopier A LA MAIN les deux bilans de chaque séance, et de compléter le tableau d’auto-évaluation.

Avançons, et à bientôt pour la séance 4!

Chap. IV séance 1: mise en commun des exposés + séance 2: décrire des lieux réels

Bonjour les 4è!

Comment allez-vous? Êtes-vous prêts à vous plonger dans la nouvelle fantastique? Dans les récits qui nous parlent de fantômes, de vampires, de morts-vivants ou de phénomènes étranges en tous genres?

Ah, le mot « genre », justement, est à propos, puisque la nouvelle fantastique est un GENRE de texte différent des autres. Ce n’est pas un CONTE, ce n’est pas un ROMAN, ce n’est pas une NOUVELLE REALISTE, même si elle en prend quelques traits…

vidéo 1: https://photos.app.goo.gl/cNXCpFWCeq7JXgMf7

vidéo 2: https://photos.app.goo.gl/Q86vx8ro8cyMvCQ48

Donc voici les deux séances: lisez attentivement les consignes, et ayez bien conscience que chaque exposé est unique, et que le soin que vous avez mis à faire votre exposé servira aux autres!

Chapitre IV : la peur et l’étrangeté dans la nouvelle fantastique

Séance 1 : Mise en commun des exposés

Pour inaugurer ce chapitre, vous avez chacun lu une nouvelle fantastique différente. En temps normal, vous auriez chacun produit votre exposé devant deux autres élèves, pour nourrir votre imaginaire et réfléchir ensemble au genre de la nouvelle fantastique.

Comme nous sommes à distance, je vais vous demander d’écouter ou de lire les exposés de deux camarades de votre choix, que je vais publier sur l’article du blog : « Exposés sur la nouvelle fantastique ».: https://tourdublogen80mots.wordpress.com/2020/05/04/exposes-sur-la-nouvelle-fantastique/

En même temps que vous prendrez connaissance des exposés, vous compléterez cette fiche  à la main. Donc soit vous imprimez le tableau à l’aide de ce document: https://mon-partage.fr/f/GFkJB4jZ/ , soit vous recopiez le tableau sur une feuille.

Attention, certaines questions demandent une recherche de votre part !

– Écrivez clairement le titre de la nouvelle et sa date de publication.
– Écrivez le nom de l’auteur, sa nationalité, et ses dates de vie et de mort.
Exposé n°1 titre :

auteur :
Exposé n°2 titre :

auteur :
L’incipit de la nouvelle : que nous présente le narrateur en premier ?










Quels sont les phénomènes surnaturels ?





Quel est le lexique de la peur ?











Notez trois mots et leur définition, que vous estimez intéressants pour votre propre écriture.









Quelle est la situation finale de la nouvelle ? Reste-t-il une incertitude ? Pourquoi ?







séance 2 : Décrire des lieux réels

L’objectif de cette deuxième séance est de comprendre les spécificités d’un début de récit fantastique (incipit), à travers l’étude croisée d’un texte et d’une image.

A- Observation d’une peinture impressionniste

Observez cette peinture et répondez aux questions qui l’accompagnent, sur une copie de votre classeur. Cela va vous permettre de préciser l’ambiance qui règne dans ce début de récit.

Claude Monet (1840-1926), Chasse-marée à l’ancre, près de Rouen

1- a) Qui est l’auteur de ce tableau ? b) A-t-il vécu à la même époque que Maupassant? Faites une recherche pour justifier votre réponse.

2- Quel est le sujet du tableau ? Décrivez ce que vous voyez.

3- a) Comment l’espace est-il organisé ? Pour répondre, complétez les phrases suivantes :

– Au premier plan, se trouve………………….

– Au second plan, se trouve ………………..

– À l’arrière-plan droit se trouvent ……………………..

b) Est-ce une scène réaliste ou non ? Justifiez votre réponse.

B- Lecture de l’incipit du Horla (deuxième version, de 1887)

Lisez attentivement, deux fois, le texte qui suit. C’est le début de la nouvelle Le Horla, de Maupassant. En effet, Maupassant n’a pas écrit que des nouvelles réalistes. Cette nouvelle, il en a publié une première version, mais c’est cette deuxième version qui nous intéresse aujourd’hui :

8 mai. – Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendu sur l’herbe, devant ma maison, sous l’énorme platane qui la couvre, l’abrite et l’ombrage tout entière. J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce qu’on pense et à ce qu’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.

J’aime ma maison où j’ai grandi. De mes fenêtres, je vois la Seine qui coule, le long de mon jardin, derrière la route, presque chez moi, la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux qui passent.

À gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale, et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées, jetant jusqu’à moi leur doux et lointain bourdonnement de fer, leur chant d’airain1 que la brise m’apporte, tantôt plus fort et tantôt plus affaibli, suivant q u’elles’éveille ou s’assoupit.

Comme il faisait bon ce matin ! Vers onze heures, un long convoi de navires, traînés par un remorqueur, gros comme une mouche, et qui râlait de peine en vomissant une fumée épaisse, défila devant ma grille.

Après deux goélettes2 anglaises, dont le pavillon rouge ondoyait sur le ciel, venait un superbe trois-mâts brésilien, tout blanc, admirablement propre et luisant. Je le saluai, je ne sais pourquoi, tant ce navire me fit plaisir à voir.

Le Horla, Maupassant (1887)

Répondez maintenant aux questions qui suivent :

4- Que décrit le narrateur ?

5- Dans le texte, soulignez les expressions qui rappellent le tableau.

6- Le cadre décrit vous semble-t-il réel ? Justifiez votre réponse.

7- Relevez trois compléments circonstanciels de lieu. Je rappelle qu’un complément circonstanciel de lieu est un complément facultatif (on peut le retirer de la phrase sans la rendre incorrecte), souvent séparé du reste de la phrase par une virgule, qui précise le lieu de l’action.

8- Relevez deux compléments circonstanciels de temps. Je rappelle, comme le complément circonstanciel de lieu, que le CCL est facultatif et qu’il précise le moment, ou la durée de l’action.

9- À la fin de l’extrait, quel élément du décor semble important ?

Notes sur les mots difficiles:

1« airain » : bronze.

2« goélettes » : bateau léger à deux mâts.

Exposés sur la nouvelle fantastique

Exposé sur la nouvelle 22: L’ascenseur de Dino Buzzati, extrait du recueil le k 1966

  1. Pour nous faire rentrer dans l’histoire le narrateur nous dit qu’il prend l’ascenseur au trente et unième étage et que les boutons des étage 27 et 24 sont allumés donc que des personnes vont monter dans l’ascenseur à ces étages-là.
  1. 1-Dans la nouvelle l’ascenseur qui est censé être rapide ralentit

2-l’ascenseur ne s’arrête pas de descendre très très profond

3-avec lui et la fille il y a un homme étrange qui a fait plein de métiers

4-à la fin l’homme disparaît.

  1. inquiète, effrayer, épouvantable, terreur, cauchemardesque, danger
  1. 1-sternum : Le sternum est un os plat, impair, symétrique, situé au niveau de la partie antérieure de la cage thoracique sur lequel viennent s’attacher en avant les côtes (les sept premières chez l’Homme)

2-vésical : au niveaux de la vessie

3-négligée : état d’une personne habillée sans souci de recherche, sans apprêt. Péjoratif : débraillé, laisser-aller.

4-dédaigneuse : qui exprime un mépris important à propos de (qqch) ; qui méprise, dénigre (qqch) 2.dédaigneux, arrogant (ex. un sourire supérieur, un sourire hautain). 3.qui montre de l’indifférence

5-péremptoir : qui n’admet pas d’objection; qui est décisif. Argument, décision péremptoire.

  1. On sait tout ce qui s’est déroulé à la fin de la nouvelle car la femme a dit au narrateur qu’elle ne voulait plus l’épouser et l’ascenseur est remonté au rez de chaussée donc on sait que c’est fini.

Petit résumé :

Un homme prend un ascenseur. les lampe des étages 27 et 24 sont allumer, arriver au 27 -ème étages la femme qu’aime le narrateur et rentré dans l’ascenseur puis au 24 -ème étage un homme qui fais vieux et enter dans l’ascenseur mais tout a coup l’ascenseur ralentie mais il ne s’arrêter pas il sont descendu très profond puis le narrateur demanda que la femme l’épouse et elle dit oui puis l’ascenseur remonta. Arrivée au rez de chaussée, la femme lui dit on n’est plus époux car le danger est passé .

Exposé sur la nouvelle 1: Cauchemar en gris de Frédérik Brown: https://drive.google.com/file/d/1ooqzz29epdcckE-Ik3QvPoZ5ZvGRYY1M/view?usp=sharing

Exposé sur la nouvelle 12: La cafetière de Théophile GAUTIER

1) Le narrateur nous annonce qu’il va passer quelques jours en Normandie avec deux camarades ( Arrigo Cohic et Pedrino Borgnioli ). Il nous fait découvrir en premier le changement de météo qui passe du soleil à la pluie. Ils sont fatigués de marcher dans la boue alors leur hôte leur proposa de se reposer après le dîner. Le narrateur Théodore, nous décrit sa chambre en exprimant un sentiment inquiétant : « je sentis, en y entrant, comme un frissons de fièvre, car il me sembla que j’entrais dans un monde nouveau nouveau »L18 à 20

2) D’abord les objets de la chambre s’animent les uns après les autres : bougies, pincettes, pelle, cafetière et fauteuils. L66 à 76

Ensuite ce sont les personnages représentés sur les tableaux qui sortent de leur cadre et se mettent à bouger. L77 à 111 : «  et tous les cadres s’élargirent de façon à laisser passer aisément les figures qu’ils renfermaient » L89 et 90

3) PEUR : une terreur insurmontable(L58) – une sueur froide(L60) – les bougies s’allumèrent toutes seules(L66) – par un prodige bien étrange(L114) – la contemplation de cette mystérieuse et fantastique créature(L221)

4) 5 mots difficiles :

– Pesanteur : caractère de ce qui parait lourd, pesant. L11

– Harassés : accablé de fatigue, exténué. L14

– Tabatière : petite boîte pour le tabac à priser. L30

– Aïeux : ancêtres. L46

– Blafarde : d’une teinte pâle et sans éclat. L51

5) A la fin de la nouvelle nous ne savons pas si le narrateur a rêvé, eu des hallucinations, ou a assisté à des phénomènes surnaturels. On peut supposer que comme il était épuisé, il s’agissait que d’un rêve. Cependant, un doute plane car ses camarades le trouvèrent dans sa chambre vêtu de l’habit de noce du grand-père de leur hôte « pardieu c’est l’habit de noce de mon grand-père, dit l’autre en soulevant une des basques ».L252 et 253

Exposé sur la nouvelle 25: le veston ensorcelé de Dino Buzzati

1- Le narrateur nous donne des précisions sur les personnages principaux, sur leur métier, il nous fait découvrir l’objet de l’intrigue, à savoir le veston ensorcelé.

2- Dans le veston ensorcelé le narrateur relate des apparitions de billets de 10 000 euros

3- Le champ lexical du mot peur est: malaise, battre la chamade, spasmatique, perplexe, terrorisé, et épouvante

5- À la fin de la nouvelle le personnage principale va brûler le veston mais quand il reppart il entende une voix lui disant  » trop tard  » et sa voiture à disparut, il s’est retrouvé sans argent sa villa avait disparut et personne ne semblait se préoccuper de sa ruine.

Exposé sur la nouvelle 2: Chasseur de vieux, Dino Buzzati

  1. Le narrateur nous présente tout d’abord le personnage principal se nommant Robert Saggini âgé de 46 et administateur d’une petite fabrique qui alla dans un bar tard dans la nuit.
  1. Alors que Saggini acheter ses cigarettes, sept silhouettes apparurent dans la pénombre, c’était des jeunes, et c’était après lui qu’ils en avaient !

Car après quarante ans, on est vieux, et les jeunes s’étaient créé des sortes de clubs anti vieux. Ils les pourchassaient et cela arrivait, il le frappaient, lui enlever les vêtements, le fouettait, puis le ligotaient à un arbre et le laissait là seul.

Ils disait que l’âge est un crime !

  1. Le champ lexical de la peur est: DANGE – APPEURE – FROUSSARD – HONTE – DESESPOIR- ANGOISSE- EPOUVANTABLE – INQUIETUDE- CAUCHEMAR

4- Relevez 5 mots difficiles et cherchez-en la définition.

néon , nom masculin: Sens 1: Élément chimique de la classe des gaz rares et nobles utilisé pour léclairage par tubes / Sens 2: Éclairage sous la forme d’un tube lumineux fluorescent ou luminescent.

asphalte , nom masculin. Sens 1 (Urbanisme) Mélange de calcaire et de bitume utilisé pour le revêtement des chaussées. Synonymes : chaussée, bitume, revêtement, goudron, macadam

peinturlurer , verbe transitif. Sens 1 (Familier) Action consistant à peindre une surface ou un objet de façon grossière, sans respecter les règles élémentaires en matière de peinture, ce qui aboutit à un résultat désastreux ou catastrophique. Synonyme : barbouiller / Sens 2: Se maquiller de manière excessive pour un résultat du plus mauvais goût.

renfrogné , adjectif. Sens 1: Qui a les traits du visage marqués par le mécontentement ou la tristesse.

flasque , adjectif. Sens 1 Mou, qui manque de fermeté. Synonymes : ramolli, inconsistant, mou

flasque , nom féminin. Sens 1 Bouteille plate de petite taille. Synonyme : flacon

5- A la fin de la nouvelle, on ne sait pas comment Sergio Régora et sa copine deviennent soudainement « vieux ». Le narrateur nous explique que la jeunesse est comme une saison qui ne semble jamais se finir, et pourtant, une nuit suffit pour dépasser la cinquantaine, et que c’était à son tour d’être vieux et chassé par les jeunes comme lui l’avait fait au précédent « vieux ».

Exposé sur la nouvelle 5: Véra, de Villiers de L’Isle Adam

  1. Dans cette nouvelle, le narrateur nous introduit dans l’histoire par une citation de Salomon « L’amour est plus fort que la mort ». Puis il décrit la scène où le comte d’Athol arrive, en deuil, devant un hôtel seigneurial où repose sa défunte femme.
  1. Les phénomènes inexplicables sont : Le moment, le soir, quand le comte regarde dehors, et qu’il croit apercevoir « une reine », qu’il prit pour Véra, sa femme. Et à partir de là, tous les objets de sa chambre s’illuminent. Puis, nous découvrons l’hallucination constante du comte, qui croit vivre avec sa femme vivante, alors qu’elle est morte.
  1. On peut relever : terreur ; frisson ; funèbre ; obscure ; inquiétante ; terrible
  1. Mausolée : Monument funéraire somptueux et de grandes dimensions.

Iconostase :Cloison élevée, couverte d’icônes, qui sépare la nef du sanctuaire chez les chrétiens orientaux.

Triptyque : Plan, projet, programme qui comporte trois parties.

Déférence : Considération respectueuse qu’on témoigne à quelqu’un, marque de respect ; égard

Lilial : Qui a la blancheur, la pureté du lis.

5. Oui, on sait tout ce qu’il s’est passé dans la nouvelle, car elle est très détaillée, elle nous explique comment est morte Véra, puis l’événement effrayant de son retour dans la pensée du comte. À partir de là, on nous raconte ce qu’ils font ensemble. Et enfin, on nous raconte aussi lorsque le comte se rend compte que sa femme est décédée et qu’elle disparaît.

Exposé sur la nouvelle 24: Jeune fille qui tombe…tombe… de D. Buzzati

  1. Au début de l’histoire, le narrateur nous fait découvrir que la fille s’appelle Marta, elle a dix-neuf ans et qu’elle est en haut d’un immeuble
  1. Les phénomènes paranormaux sont :

au début elle est jeune et à la fin elle est vieille : elle vieillit au fur et à mesure de sa chute.

Ça ne choque personne qu’elle tombe.

Au fur et à mesure, d’autres femmes tombent.

  1. Le champ lexical de la peur se compose dans cette nouvelle des mots suivants: Le vertige (l.2) – Le souffle coupé (L.6) – Frisson (l.84) – La peur(l.85) – L’angoisse(l.85) – Epouvantée (l.103) – Cria(l.101)
  1. Relevez 5 mots difficiles et cherchez-en la définition.

Source : https://www.larousse.fr/

Sourdre : verbe intransitif : Littéraire 1- Sortir de terre, en parlant des eaux. 2- Jaillir, en parlant d’un liquide quelconque. 3- Naître, se manifester peu à peu, croître, en parlant d’une idée, d’un sentiment : Le mécontentement commençait à sourdre dans la population.

Phosphorescentes (adjectif) : Qui a un grand éclat, une brillance particulière.

Esquiver (verbe) : Éviter un coup, une attaque avec adresse.

s’esquiver (verbe pronominal): Se retirer, s’échapper furtivement ; filer à l’anglaise..

une pichenette ( subst. Fem.) : Fam. Coup léger imprimé du bout du/des doigt(s), pour projeter quelque chose ou en signe de dérision. Synonyme chiquenaude.

Contorsionné (du verbe contorsionner): Faire des contorsions, se tordre de mille manières ; être affecté de contorsions : Se contorsionner comme un ver.

5- A la fin de la nouvelle, on sait qu’il y a une jeune fille qui tombe tout le long de l’histoire et en tombant elle vieillit mais à la fin de l’histoire elle n’est pas arrivée en bas de l’immeuble. Un monsieur se plaint qu’à leur étage ce ne sont que des vieilles dames habitent au 25ème sur 500 étages.

Exposé sur la nouvelle 11: Né d’un homme et d’une femme, de Matheson

1) Le narrateur nous introduit dans le texte en nous donnant un cadre temporel puis spatial. Le fait d’utiliser le « je » permet au lecteur de se mettre à la place du personnage et de compatir plus facilement. Il nous fait découvrir que l’enfant est un «  monstre ».

2) L’enfant se fait battre, du liquide vert coulait. Certains détails sont étranges: « des oreilles pointues », « accroché à une chaîne », « des cafards sont mangés ».

3)  » Ses yeux sont devenus grands », « sa figure est devenue toute blanche », «  il est devenu laid », «  Oh mon dieu »,

4) Le champ lexical de la peur est:

→ laid: 1. Qui produit une impression désagréable en heurtant le sens esthétique ( opposé à beau ), 2. Qui inspire le dégoût, le mépris moral

→ chaîne: 1. Suite d’anneaux entrelacés, 2. Objet ( concret ou abstrait ) composé d’éléments successifs solidement liés

→ là-haut: Endroit élevé, à une position surélevée par rapport à celle où l’on se situe

→ liquide: Qui coule ou tend à couler

→ canne: 1. Tige droite de certaines plantes ( roseau, bambou, rotin…) 2. Bâton travaillé sur lequel on s’appuie en marchant

5)A la fin de la nouvelle on garde une incertitude sur ce qui ce passe ou ce qui va ce passer car l’enfant dit qu’il fera du mal à ses parents s’ils le battent encore.

Exposé sur la nouvelle n°3: APPARITION, de Maupassant 1883

1. Le narrateur nous fait découvrir qu’ils sont dans un ancien hôtel , se racontant des histoires que chacun affirmait vraie , le vieux maquis commença lui aussi à raconter son histoire.

2. Le phénomène paranormal est :

Le maquis se trouvait dans la chambre d’un vieil ami sous sa demande, il devait chercher des documents. Quand ils les eut enfin trouvés, il sentit un lourd soupir caresser son cou. Derrière lui se trouvait une grande femme vêtue de blanc , elle n’était pas censée être là, personne à part lui ne devait être ici. Elle lui demanda de lui rendre un service. Ce service était de la coiffer. Une fois cette tache faite, elle s’enfuit en dehors de la chambre.

3. Le champ lexical dans cette nouvelle est composé des mots suivants : « épouvante, épouvantable, terreur, peur, panique ».

4. Lexique

Extase :

1.État mystique privilégié où l’âme s’unit directement à Dieu.

2.État de quelqu’un qui se trouve comme soustrait au monde sensible

3.État de jouissance extrême

4.État de joie, d’admiration extrêmes, causé par quelqu’un ou quelque chose et qui absorbe tout autre sentiment.

Subalterne :

1.Qui occupe une fonction subordonnée, de rang peu élevé dans la hiérarchie professionnelle.

2.Qui est inférieur ou qui n’a qu’une importance secondaire.

3.Dans la logique aristotélicienne, se dit globalement de deux propositions, l’une universelle et l’autre particulière, composées des mêmes termes.

Tumultueux :

Qui est marqué par le tumulte, l’agitation.

Qui est marqué par l’impétuosité, le bouillonnement .

Qui est marqué par les passions, les désordres.

Ivresse :

Excitation euphorique provoquée par un sentiment, une émotion, une passion violents

Dolman :

Veste d’uniforme garnie de brandebourgs.

5. A la fin nous ne n’avons pas d’explication de la raison pour laquelle il y avait cette femme .

Chapitre IV: La peur et l’étrangeté dans la nouvelle fantastique

Bonjour les 4è,

Comme je l’ai annoncé, nous allons commencer un nouveau chapitre.

Ce sont les vacances, mais comme nous n’avons pas lu d’oeuvres intégrales, je voudrais que vous lisiez au moins une nouvelle fantastique.

Pour cela, j’ai préparé un ensemble de 28 nouvelles différentes, et je voudrais que vous en choisissiez une à l’aide du tableau qui apparaît à la suite de ce paragraphe. ATTENTION! Choisissez vite votre nouvelle et dites-le moi, car je n’autoriserai pas deux personnes à prendre la même. Une fois que vous m’aurez dit quelle nouvelle vous avez choisie, vous préparerez votre exposé, à l’écrit ou à l’oral (enregistré sous forme de vidéo sans qu’on voie votre visage). L’exposé est à rendre pour le 4 mai.

Vous pouvez télécharger les nouvelles grâce aux liens après le tableau! Soyez curieux, vous pouvez en lire plusieurs avant de choisir…

Voici les questions pour l’exposé:

1- Racontez le début de la nouvelle: comment le narrateur nous introduit-il dans l’histoire? Que nous fait-il découvrir en premier?

2- Résumez les phénomènes étranges, inexplicables, inquiétants qui surviennent dans la nouvelle.

3- Relevez dans votre nouvelle au moins 6 mots ou expressions du champ lexical de la peur.

4- Relevez 5 mots difficiles et cherchez-en la définition.

5- A la fin de la nouvelle, expliquez si on sait exactement ce qui s’est déroulé dans la nouvelle, ou si on garde une incertitude, et pourquoi.

Numéro de la nouvelleTitre et auteurRésuméDifficulté
1Cauchemar en gris, Brown (prise)Une nouvelle qui parle du temps qui passe sans qu’on s’en rende compte…*
2Chasseur de vieux, D. Buzzati (prise)Des jeunes décident de supprimer des vieux…**
3Apparition, G. de Maupassant (prise)C’est une histoire d’amour et de coiffure…**
4Je suis d’ailleurs, Lovecraft (prise)Le narrateur-personnage découvre l’univers qui l’entoure, mais se sent différent…**
5Véra, Villiers de l’Isle Adam (prise)Le comte d’Athol est en deuil : sa femme Véra est décédée subitement. Mais il a un comportement étrange…**
6Frritt Flacc, J. VerneBeaucoup de mots étranges : où sommes-nous ?**
7La partie de trictrac, P. MériméeL’histoire commence sur un navire, où le capitaine raconte la rencontre entre son ami Roger et une actrice, Gabrielle..**
8La Promenade, J. CortazarPassionnant mais tellement bizarre… De qui parle l’auteur ?**
9Le Diable, G. de MaupassantUne histoire qui se déroule en Normandie, chez les paysans, au XIXè siècle..**
10Le K, D. Buzzati (prise)

C’est l’histoire d’un jeune garçon qui découvre l’existence d’un monstre marin, en présence de son père…*
11Né d’un homme et d’une femme, Matheson (prise)Une nouvelle bouleversante sur un enfant qui pense qu’il est un monstre…**
12La cafetière, T. Gautier (prise)C’est l’histoire d’un homme qui découvre une étrange cafetière lors d’un bal dans un château…**
13Une visite nocturne, T. GautierUn soir, le narrateur rencontre son ami l’inventeur qui s’exerce à voler. L’homme de sciences vient en effet de concevoir une extraordinaire machine.**
14Une prophétie de bohémienne, B. StokerC’est l’histoire d’une prédiction en lien avec un couteau…**
15La peur, G. de MaupassantUn voyageur raconte à ses amis une scène où il a eu très peur, en Afrique…**
16Le défunt par erreur, D. Buzzati (prise)Un peintre découvre une nouvelle qui le concerne, dans le journal…*
17L’arme secrète, D. Buzzati Vous connaissez la guerre froide entre les USA et la Russie, qui a eu lieu au XXème siècle ? Un événement étrange n’avait pas encore été raconté..**
18Un amour trouble ? D. BuzzatiUn homme se promène dans une ville et découvre une maison qui l’attire…*
19L’oeuf, D. BuzzatiC’est l’histoire d’une petite fille qui vient d’une famille pauvre, et qui aimerait avoir un bel œuf de Pâques…*
20Esclave, D. BuzzatiC’est l’histoire d’un mari qui soupçonne sa femme de vouloir l’empoisonner…*
21Douce nuit, D. BuzzatiUne femme a l’impression qu’un crime est en train de se commettre dans son jardin, sous la pleine lune…**
22L’ascenseur, D. Buzzati
(prise)
Un homme se retrouve coincé dans l’ascenseur avec une jeune femme, et l’ascenseur ne cesse de descendre… *
23La Tour Eiffel, D. BuzzatiC’est un ouvrier qui raconte l’histoire de la construction de la Tour Eiffel, à laquelle il a participé…*
24La jeune fille qui tombe…tombe, D. Buzzati (prise)C’est l’histoire incroyable d’une jeune femme et d’un gratte-ciel.*
25Le veston ensorcelé, D. Buzzati (prise)Un homme devient très riche grâce à une veste particulière…*
26Le miroir déformant, A. TchékhovUn couple découvre un miroir qui déforme les visages…*
27Le portrait ovale, E. PoeUn peintre et son jeune modèle cohabitent dans une tour…**
28Le Horla, Maupassant (prise)Un homme constate beaucoup de faits étranges dans son quotidien, et se demande d’où ils proviennent…**

Nouvelle 1: https://mon-partage.fr/f/2bW4bP0r/

Nouvelle 2: https://mon-partage.fr/f/VYAVqbhr/

Nouvelle 3: https://mon-partage.fr/f/g4E10ujp/

Nouvelle 4: https://mon-partage.fr/f/k2LdPy0X/

Nouvelle 5: https://mon-partage.fr/f/0BdTVLdt/

Nouvelle 6: https://mon-partage.fr/f/XfaUdHDI/

Nouvelle 7: https://mon-partage.fr/f/8AqPzZ6K/

Nouvelle 8: https://mon-partage.fr/f/Sz0MWpYp/

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Nouvelle 17: https://mon-partage.fr/f/LEjDHjIu/

Nouvelle 18: https://mon-partage.fr/f/wLYBtfAV/

Nouvelle 19: https://mon-partage.fr/f/kHE4NYsw/

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Nouvelle 27: https://mon-partage.fr/f/GX0FhGxI/

Nouvelle 28: https://mon-partage.fr/f/XD7gWvV8/

séance 7: aide pour rendre la séance 6

Bonjour les 4è!! Comment allez-vous? Bien, j’espère! Pour vous aider à rendre le travail de la séance 6, je vous propose quatre vidéos.

Vous avez jusqu’à demain, vendredi 17 avril, pour me rendre votre travail, sachant que je vous aide beaucoup… donc regardez les vidéos, et appuyez-vous sur celles-ci pour rédiger les réponses de la séance 6: https://mon-partage.fr/f/eSoFTX2p/

Je vous demande aussi de rédiger vous-même la question 9 qui est la question bilan.

1ère vidéo d’introduction: https://photos.app.goo.gl/LqpKBHzk5wX3s8jPA

2è vidéo: le bilan de la séance 5: https://photos.app.goo.gl/529F5V4KJcag7APWA

3è vidéo: la lecture du texte de la séance 6: https://photos.app.goo.gl/fu5QCsZTMsobEueD8

4è vidéo: les réponses aux questions de la séance 6: https://photos.app.goo.gl/8ervYaNfQSpFMtGa9

Bonne écoute et bon courage!

Ecriture sur le confinement

Bonjour à tous!

Bravo à toutes celles et tous ceux qui travaillent régulièrement!!

Hier, je me suis dit qu’une petite pause dans les devoirs ferait du bien… et il est possible de souffler un peu… en écrivant! Vive l’écriture!

Alors voici ce que je vous propose: voudriez-vous parler du confinement en poésie? Les 6è, que diriez-vous d’écrire un acrostiche sur le mot CONFINEMENT?

Les 4è, vous êtes invités aussi à écrire vos impressions! D’ailleurs, pour ceux qui ne se souviennent plus de ce qu’est un acrostiche, et pour le plaisir de lancer le mouvement, je vous laisse en découvrir un, de ma propre plume…:

Coincé entre le radiateur et la télé,

On se souvient des jours passés

Nimbés de bonheur, dans notre belle cour…

Fichtre ! Que c’était bien, les cours !

Impossible, aujourd’hui, de nous voir

Ne serait-ce que dans un couloir…

Eurêka ! il me reste la corde à sauter !

Minimum trois fois par journée !

En rythme, en musique, en cadence,

Nous continuons notre vie, la chance !

Tenons bon, nous résisterons !

Allez, à vous! A vos plumes! Les parents ont le droit aussi de composer!

Acrostiche de Danna

Comment va-t-on faire ?

On s’ennuie c’est l’enfer.

Ne pas sortir c’est le pire.

Faites qu’on puisse bientôt revenir.

Impossible de voir ses copains,

Ni de voir ses grands-parents.

En Skype ça marche, mais c’est moins bien.

Maintenant, il ne nous reste que sœur, frère, et parents.

Etre connecté toute la journée à travailler,

N’ est pas le top pour progresser.

Tu en as assez, mais tu ne dois pas lâcher.

Acrostiche du Professeur Violet (désolée pour les couleurs: elles ont disparu en plein vol…)

Poème de Minnie

Chaque jour depuis 3 semaines à 20h

On vous applaudit à nos fenêtres

Nous on fait nos devoirs

Finalement je préfère le collège

Impossible de voir nos amis

Notre famille nous manque

Et nos frères et sœurs, on veut plus les voir

Mais on est confinés ensemble

Et vivement la fin

Nous nous retrouverons tous

Tu n’oublies pas : « reste chez toi »

Acrostiche de Ginny

Poème de Fatal Bazooka
Poème de la mère de Fatal Bazooka

Acrostiche d’Astérix

Coincé entre télé et devoirs.

Observer les devoirs sur pronote.

Novice dans le confinement.

Facile de regarder la télévision mais pas facile de faire des devoirs.

Intelligent à la fin du confinement.

Netflix on a regardé toutes les séries.

Enervé car on sera jusqu’en mai confiné.

Malade d’allergie : on croit qu’on a le virus.

Essayer de ne pas grossir, c’est dur mais on peut le faire.

Nationale 7 vide. Pas un bruit dans Livron sur Drôme.

Tulipes dans le jardin annoncent le printemps.

Acrostiche de Legolas

Acrostiche de Karma

Coincés chez nous,

On fait nos devoirs,

Nous ne pouvons plus sortir !

Fini les copains et copines !

Il faut rester prudent !

Non, aux embrassades, aux câlins, aux contacts !

Envie de revoir les proches et les copains, copines…

Mais il est possible de sortir faire nos courses

Enfin, qu’une seule personne…

Nous regardons les informations tous les soirs.

Tôt ou tard nous trouverons un remède contre le COVID 19 !

Poème d’Abraracourcix

Poème de Batmeur

Coincé entre quatre murs
Pronote ça marche
On s’ennuie pas avec tous les devoirs
Ordinateur épuisé batterie usée
Les professeurs nous manquent pour les interros
Mon cerveau s’agrandit
Vivement la reprise

Acrostiche de Mickey

Confiné chez nous

On est loin de tout

Néanmoins on est content

Finalement on profite de nos parents

Ici on joue, on rit, devoirs aussi

Nous fratrie

Ensemble nous restons soudés

Même dans l’adversité

Ensemble on vaincra

Nous le peuple, le corona

Tous et toutes, restez chez vous

Poème de Sangoku

Acrostiches de Ron et de sa mère

1er

Chez nous ensemble et contents

On profite pourtant

Nos vies semblent bloquées

Figées, trop compliquées

Intérieur

Nous pensons

Extérieur

Mais rien d’accessible

Extérieur inaccessible

Nos existences semblent

Terriblement confinées ensemble !

2ème

Confiné chez nous

On reste chez nous

Ne pas sortir

Faire que de lire

Interdit de saluer

Non, plus de baiser

Enfermés chez nous, on a des tics

Même plus de boutique

Eh ben

Non

Tous confinés on le restera encore pendant bien long

Poème de Belle

Acrostiche de Simba

Crétin de ne pas voir les copains,

On préfère l’école !

Nul de devoir rester à la maison,

Furieux de rester tout le temps à l’

Intérieur !

Nous voulons retourner

En classe car

Maman est trop sévère avec les devoirs

Elle

N’a pas de patience

Tout le monde, je serai content de revoir

Acrostiche de Borichon

Acrostiche de Naruto

Cruauté et loyauté, le corona va encore nous embêter

On peut le vaincre en restant chez nous

N’allons pas jusqu’à nous rabaisser

Faut arrêter de se lamenter

Il va bientôt s’en aller

Ne pas s’apitoyer sur notre sort

Et quoi qu’il arrive, continuer à faire du sport

Même si c’est compliqué

Evitons de nous rencontrer

N’oublions pas, c’est important

Tendons les masques à ceux qui en ont besoin !

Acrostiche de Végéta:

Comme sur une île déserte
On ne peut pas s’enfuir,
Ni sortir
Finie la rigolade avec les copains.
Internet et les jeux en ligne
Nous divertissent.
Et désespérément la connexion ne
Marche pas tout le temps.
Encore un mois de confinement et,
Nous pourrons sortir.
Tout redeviendra comment avant…

Acrostiches de Darwin Watterson et de sa mère

      Le confinement c’est nul

Coincé chez soi

On s’ennuie sûrement

Non il ne faut pas perdre le moral,

Faire des activités pour s’occuper.

Infiniment ennuyant mais il ne faut pas désespérer. 

N’importe quel jeu choisir

En ce moment je ne crache pas sur ce que l’on me propose

Même si vous êtes contaminés, prenez soin de vous 

En ce moment vos proches sont les plus importants

Ne sortez pas de chez vous et…

Tordez-vous de rire avec votre famille.

Crise de nerf avec nos enfants

On s’accorde pour le confinement

Nulle part ailleurs nous pouvons aller

Finir ce que l’on a commencé est notre priorité

Intéressons-nous aux justes choses de la vie

Nulle part ailleurs aller nous fait envie

Encore un peu de patience

Magique sera notre récompense

Envie de changer de vie

Nulle part ailleurs la joie nous lie

Toujours avec amour et philosophie

Acrostiche de Eleven

séance 6: lecture et analyse de la scène où le juré 8 fait naître le doute.

Attention! Avant de commencer la séance 6, assurez-vous d’avoir bien lu la séance 5! cliquez ici: https://tourdublogen80mots.wordpress.com/2020/04/06/seance-5-compte-rendu-des-ecritures-et-definition-de-largumentation/

Voici la séance 6, à télécharger ou à lire directement sur le blog. https://mon-partage.fr/f/H7jtIXbk/

Bon courage, et faites de votre mieux!

Séance 6 : Lecture et analyse d’une scène du film : Le juré 8 fait naître le doute

Le juré 8 n’est pas convaincu par les deux témoignages à charge. La voisine d’en face prétend avoir vu le crime à travers une rame du métro aérien, et le voisin d’en dessous affirme avoir reconnu la voix de l’accusé criant : « Je vais te tuer ».

JURE 8 : J’ai habité autrefois un appartement au second qui donnait sur le métro. Les fenêtres ouvertes, j’avoue que le bruit était insupportable : on ne pouvait ni lire ni réfléchir.

JURE 3 : Il y a des gens que le bruit ne gêne pas. Allons au fait.

JURE 8 : J’y arrive. Attendez une minute. Nous allons prendre ces deux témoignages afin d’en faire un tout. Si la femme a vu l’assassinat à travers les deux derniers wagons, nous en déduirons évidemment que le corps est tombé juste à l’instant où le métro passait. Donc, le métro est passé dans un bruit de ferraille devant la fenêtre du vieux monsieur au moins dix secondes avant même que le corps ne soit tombé. Le vieux monsieur, dont vous connaissez le témoignage – « Je vais te tuer » puis, une seconde après, le bruit d’un corps qui tombe – devrait avoir entendu le petit menacer son père pendant que le métro passait. Donc il est impossible qu’il l’ait entendu !

JURE 3 : C’est ridicule ! Bien sûr qu’il l’a entendu.

JURE 8 (au juré 3) : Croyez-vous qu’il ait pu l’entendre ?

JURE 3 : Il a dit que le gosse hurlait. Moi, ça me paraît tout à fait normal.

JURE 8 : Même s’il a entendu quelque chose, il n’a pas pu reconnaître une voix avec le bruit que faisait le métro.

JURE 3 : Vous êtes en train de couper les cheveux en quatre avec vos secondes. Personne ne peut être aussi précis !

JURE 8 : Eh bien, je trouve qu’un témoignage susceptible de conduire un gosse à la mort devrait être précis.

JURE 5 (au juré 6) : Moi, je crois qu’il n’a pas pu l’entendre.

JURE 6 : Peut-être bien qu’avec tout ce bruit il n’a rien entendu.

Dialogue tiré du film Douze hommes en colère, de S. Lumet, 1957.

Questions :

1) Dans le paratexte, il est écrit que le juré 8 n’est pas convaincu par les deux témoignages à charge : cherchez la définition d’un « témoignage à charge » ou d’un « témoin à charge ». Citez votre source.

2) a) Dans le texte, quel est le premier argument du juré 8 sur le bruit du métro ?

b) Est-il fondé sur une loi scientifique ou sur une expérience personnelle ?

3) Par quel argument le juré 3 s’oppose-t-il à ce premier argument du juré 8 ?

4) Aux lignes 8-9, quelle stratégie le juré 8 veut-il prendre, face aux deux témoignages à charge ?

5) « nous en déduirons » :

a) Que signifie ce verbe ? Cherchez-en la définition, et citez votre source.

b) Ce verbe appartient-il à une stratégie argumentative objective ou subjective ? Permet-il de convaincre ou de persuader ? (voir bilan)

6) Que parvient à démontrer le juré 8 grâce à son raisonnement sur le temps qui s’est écoulé pendant la scène du crime ?

7) Par quels jugements péjoratifs le juré 3 essaie-t-il d’attaquer l’argumentation du juré 8 ?

8) Quel effet l’argumentation du juré 8 a-t-il sur la réflexion des jurés 5 et 6?

9) Pour conclure, expliquez pourquoi le juré 8 a une argumentation plus objective que le juré 3, qui a une argumentation subjective. Appuyez-vous sur ce texte, mais aussi sur la fiche corrigée « Analyse de film : douze hommes en colère » qui nous parle de leur métier, et des paroles qu’ils ont pu avoir pendant le film.