Les fabliaux: Renart et les anguilles

Vous avez chacun réécrit ce fabliau très célèbre, à partir des premières lignes que voici.. bonne lecture!

Un jour de grande faim, le goupil quitta Maupertuis. Ne sachant que faire, il se coucha près d’une haie, espérant une occasion.

Enfin, il entendit un bruit de roues. C’était des marchands qui revenaient des bords de mer; ils rapportaient de grosses quantités de harengs frais et de poissons.

Au même instant, Renart remarqua non loin de lui, un piège à collet dans lequel un paon avait trouvé une fin tragique. Une idée germa alors dans l’esprit de Renart. Il colla les plumes de l’animal sur sa fourrure grâce à sa salive, s’accrocha les pattes avant et arrière avec la corde du collet. Notre trompeur rampa jusqu’à la route et en poussant des gémissements, se laissa tomber par terre.

Les marchands aperçurent au loin une forme recroquevillée couverte de plume. Curieux, ils s’approchèrent, l’animal poussait de petits cris aigus. Les marchands se consultèrent du regard puis le soulevèrent par les pattes et le jetèrent dans la charrette. Ils reprirent leur route, heureux à l’idée du prix qu’ils en tiraient.

A ce moment, Renart ouvrit les yeux. Des centaines de poissons l’entouraient. Impatient, il dut se retenir de se jeter dessus car les marchands devant lui n’avaient qu’à se retourner pour l’attraper. Ainsi, le plus silencieusement possible, Renart saisit un hareng dans sa gueule et l’engloutit aussitôt. Quel délice ! Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas mangé ! Il se sustenta de quelques sardines et d’un brochet puis attacha plusieurs morues et carpes avec la corde autour de sa taille. Devant lui, les cupides marchands ne parlaient que du prix de l’étrange créature. Ils entendirent alors un bruit sourd, se retournèrent et ébahis, observèrent Renart s’enfuir avec les poissons. Celui-ci se retourna et leur cria « curiosité et cupidité mènent souvent à une tromperie !!! » (Oratoria)

A ce moment-là, Renart inventa une ruse pour apaiser sa faim. Il s’allongea en travers de la route et fit semblant de souffrir. En l’apercevant, l’un des marchands s’arrêta et descendit de sa calèche. Ne sachant que faire, il prit Renart et l’installa à côté de lui. Un autre marchand le rejoignit et le questionna :

« Que vas-tu en faire ?

_ Le garder et m’en occuper le temps qu’il faudra.

_ Pourquoi veux-tu t’en occuper ainsi ?

_ Je ne vais tout de même pas le laisser mourir ici !

_ Tu as bien raison mais c’est malheureusement le cas de beaucoup d’animaux…

_ Bon, ne nous attardons pas là, il va faire nuit.

Et les marchands reprirent leur route avant que l’air frais du soir n’arrive et que le soleil se couche derrière les montagnes pour laisser place à la nuit.

Une fois arrivé chez le marchand, le renard alla se coucher dans un coin. Le marchand rangea ses poissons dans la cave et en donna trois à l’animal rusé.

Celui-ci les mangea sous l’œil attendrit du marchand, mais Renart ne voulait pas se contenter de si peu. Il feignit la timidité pour inspirer la pitié au vendeur de poissons.

Quand le soleil se leva, le marchand partit à la pêche.

« Pendant son absence, je me cuisinerai un festin de ses poissons ! » pensa Renart. Mais, à sa grande surprise, le marchand emmena l’animal dans sa calèche.

« Il ne manquai plus que ça ! Quoi que… » Renart mit au point un stratagème pour manger les poissons.

Quand la calèche s’arrêta, l’animal regarda autour de lui : il se trouvait dans un port de pêche fréquenté par quelques touristes. Il s’assit et attendit le bon moment pour agir. Au bout d’un moment, il fit le mourant et l’homme paniqua. Il lui donna un poisson que Renart accepta volontiers.

Une fois requinqué, l’animal hypocrite attendit quelque instants, puis se jeta sur le panier de poissons qui était à côté de lui. Il prit la fuite en annonçant à son hôte :

« Il faut toujours se méfier des gens, la prochaine fois vous le saurai gentilhomme ! »

Mais, à ce moment-là, l’homme se jeta sur lui en déclarant :

« Il ne faut pas toujours compter sur les autres, car on est toujours mieux servi que par soi-même. »

L’homme laissa repartir le renard en le menaçant de ne plus revenir.

A cet instant précis, le renard, piqué par une immense douleur à l’estomac, n’hésita pas une seule seconde: il cueillit un somptueux coquelicot et se jeta sur le petit sentier, à peu de mètres derrière l’engin, à côté d’une petite flaque. Il froissa les pétales rouges dans le peu d’eau, et se badigeonna de cette mixture avant de pousser un long hurlement de plainte. Il gloussa silencieusement: «Hin, hin, hin, je vais les avoir ces deux idiots!»

La charrette s’arrêta par un coup de fouet sonore, les marchands bourrus descendirent de la carriole, inspectèrent l’animal roux, et ni une ni deux, ils embarquèrent la bête pour vendre sa peau. Ils ricanèrent: « je vois déjà une jolie écharpe avec ce renard!»

La ruse du renard fonctionna, il se régala de cette chair fraîche et, au petit matin, alors qu’il s’était profondément endormi, les marchands découvrirent avec horreur ce spectacle et se vengèrent en vendant sa peau et en jetant sa dépouille dans les égouts. La morale qui s’en suit fut: La ruse était belle, mais il fallait l’utiliser jusqu’au bout. (Lune Onze)

Quelques instants plus tard, le goupil vit un pélican perché sur un arbre à côté de la charrette et le renard lui dit: «eh, eh toi là-haut! peux-tu me rendre un petit service?».

Le pélican timide regarda l’animal rusé et lui répondit: «euh, oui,qu’est-ce que tu veux? Je suis à l’écoute». Le malin flatteur rusé lui demanda d’attraper quelques poissons dans la poche de son bec, pour les lui donner mais le pélican réservé ne savait pas que c’était une ruse.

Dès que le pélican eut attrapé les harengs et qu’il fut au-dessus de l’exceptionnel chasseur, resté caché derrière la haie, l’universel trompeur loquace lui dit: «ah, non, ils sont là depuis au moins une semaine dans la charrette!» et puis d’un coup le pélican lâcha tous les harengs sur le fourbe roux qui se régala en se moquant du pélican. Il ne faut jamais faire confiance à un renard… (Karma)

A ce moment-là, le renard vit une voiture pleine de poissons. Alors le renard fit semblant d’être blessé à la patte. Puis, le camion s’arrêta et vit le renard couché près d’une haie. Les marchands s’approchèrent du goupil et lui demandèrent ce qu’il se passait. L’animal leur suggéra que pour guérir, il avait besoin de poissons frais. Alors, les marchands refusèrent puis allèrent plutôt chercher de l’aide ; le rusé accepta avec grand plaisir. Dès que les marchands partirent chercher de l’aide, le traître se leva et prit quelques poissons puis s’en alla. Quand les marchands revinrent, ils virent que le goupil n’était plus là. Les deux hommes de s’étaient fait tromper alors qu’ils croyaient que le renard était blessé. Le goupil retourna sans son village avec des poissons dans le ventre. Enfin, les marchands reprirent leur chemin.

A ce moment là, le renard passa devant un camion où il y avait du hareng frais mais le renard avait faim. Donc il alla préparer son plan qui était de distraire le conducteur pour qu’il réussisse à manger le hareng frais. Le renard fut prêt à faire son plan. Il fit beaucoup de bruit dans la forêt pour distraire le conducteur; celui-ci s’approcha de la forêt pour voir ce qu’il s’y passait, mais le renard était futé…Le renard passa derrière le camion pour sauter dans la remorque. Il vola deux harengs frais puis il s’enfuit. Moralité:Il faut toujours se méfier, le renard est un animal futé.

Quelques instants plus tard, le renard élabora un plan tout en suivant discrètement la charrette. Après avoir réfléchi à sa stratégie, il se glissa entre les roues. Les deux messieurs avaient entendu un bruit et s’armèrent d’un fusil. Le conducteur se déplaça aux alentours. Le renard eut une idée: il se mit dans un coin de la forêt. Les deux hommes virent le renard et le poursuivirent.

Après trois cents mètres, le renard partit dans une cité d’or immense mais abandonnée. Les deux hommes qui l’avaient suivi s’ arrêtèrent émerveillés par la splendeur du lieu. Ils se regardèrent et sans hésiter, coururent dans la cité d’or. Ils virent une gigantesque pyramide et foncèrent à l’intérieur. Apréès qu’ils furent rentrés, la porte se ferma et tout à coup, ils tombèrent dans un trou et moururent de leur chute.

Le renard dit :<< ah la la, la cupidité de l’homme! >>

Le renard repartit en se frottant les pattes. Et quand il arriva à la charette, il ne vit plus un seul poisson.

Il dit :<<qui m’a pris mes poissons? >>.

Il s’empara du dernier poisson et bam !! il se prit une pierre dans la tête.

Le corbeau s’écria :<<ah la la, la naïveté du renard! >>

Morale: il ne faut jamais faire deux choses à la fois. Ce que je veux dire, c’est que quand on fait deux choses en même temps on ne peut pas les faire au maximum.

Quelques instants plus tard, le goupil attendait que les marchands arrivent. Il se cacha derrière la haie en savourant cette odeur de harengs frais. Mais le renard perdit patience et le petit rusé mit son plan à exécution. Il décida de se jeter dans la remorque de la voiture des poissonniers pour pouvoir leur voler les harengs. Le grand malin de l’histoire leva doucement la tête pour voir à qui il avait affaire. Le renard aperçut un vieux monsieur qui portait une longue moustache blonde et des cheveux blonds tels le bon pain frais du matin. Il paraissait de très grande taille et avait de petit yeux bleus et bridés. Le goupil se recoucha aussitôt. Et il passa au plan B.

Le renard partit loin dans la forêt pour se cacher. Il commença à glapir. Les stupides marchands se retournèrent soudainement et prirent leur fusil. Le malin aux mille ruses cessa de glapir en entendant les marchands rechargés leur arme. Le goupil se mit à creuser en direction de la voiture. Arrivé à l’autre bout, il sortit sa tête et fit le guet. Personne à l’horizon! Le renard profita de cette occasion pour voler une dizaine de harengs et partit très loin. Les marchands le virent au loin et lui jurèrent que plus jamais personne ne leur volerait leur marchandise. Le cambriolage

Le renard aperçut la charrette et reprit espoir. L’animal roux, rusé et ingénieux, bloqua la route, s’allongea, et prit un air maladif. Les marchands s’arrêtèrent, et l’un d’eux alla examiner le fin goupil qui commença son jeu d’acteur :
« Ma queue ! je me suis fait écraser ma queue, aidez-moi ! »
Les marchands regardèrent à l’arrière de l’animal :
« Il n’a pas l’air dans son assiette, échangea l’un.On devrait le conduire chez le vétérinaire », répliqua l’autre.
Les commerçants emmenèrent le renard à l’avant de la charrette. Le goupil n’était qu’a moitié satisfait de cette décision. Il devait maintenant trouver un moyen de basculer à l’arrière de la carriole. Il eut une idée et l’appliqua tout de suite en interpellant un des marchands :
« Quelle est cette odeur, mon cher ?

_ C’est une tisane fait maison par ma femme, rétorqua l’homme.

_ C’est donc cela ! reprit Renart, ça me fait horriblement mal à la tête, vous savez que l’odeur et la chaleur de cette boisson sont très mauvaises pour les neurones d’un renard. »
Les deux vendeurs furent très surpris de ce que racontait Renart.
Ils décidèrent alors d’installer l’animal roux à l’arrière de la charrette. Ils reprirent la route et le renard engloutit un par un les harengs frais. Les commerçants s’en rendirent compte trop tard. La bête avait déjà tout avalé, et pour les narguer, il leur conta cette morale :
« Sachez que même quand il n’est pas dans son assiette, le pauvre affamé est toujours rusé, et il peut partir avec tous les poissons que vous possédez.»

Cela allécha le goupil qui se lécha les babines. Le renard réfléchissait à un plan. Il voulait sauter et voler les harengs. Il ne fit pas cela car ses parents ne l’accepteraient pas. Il trouva un plan qu’il mit à exécution: il s’étendit au beau milieu de la route, la voiture s’arrêta. Le renard feignit la maladie, les marchands sortirent de la voiture et le renard lui sauta dessus.

La ruse marcha ! Quand il s’agit d’une ruse, tout le monde peut être cruel !

Les marchands tombèrent à terre, le renard put aller prendre les poissons qu’il mangea. Il ramena des poissons à ses parents, sa mère fut étonnée et son père était fier de son fils.

Quant à sa sœur, elle rigola et se moqua de lui car elle ne le croyait pas une seconde. Mais cela ne découragea pas le goupil qui recommencerait à ruser tant qu’il le pourrait.

Les marchands Greg et Poséïdon rentrèrent calmement chez eux. Renart avait les yeux ouverts. En faisant appel à sa ruse, il voulut du poisson.

Le lendemain, Renart avait toujours sa ruse en tête : il voulut la mettre en œuvre en fin d’après-midi, croyant que les marchands allaient revenir avec plus de poissons. Un des deux marchands, Greg, était naïf. Poséïdon, lui, avait un fort caractère, ce qui rendait la ruse compliquée.

Renart, ingénieux, retourna à Maupertuis, acheta un déguisement de filles à l’un de ses compères renard. Il monta la colline, mais il fut à bout de force et de faim à cause de la montée. Finalement, il réussit à gravir le mont, enfila son déguisement puis attendit Greg. Celui-ci vit le goupil déguisé en fille exténué et lui demanda :

« Madame, vous allez bien ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

– Je suis à bout de force et affamé, répondit le roublard, pouvez-vous me donner du poisson? J’ai de l’argent pour payer.

-Mais bien sûr, sans problème, je vous le donne même gratuitement.

-Oh grand merci vous êtes très généreux, je vous souhaite une bonne journée. Au revoir » répondit Renart en partant donner le poisson à sa famille. Mais ce que Greg n’avait pas vu, c’était que Renart en avait profité pour lui voler ses clés du local.

Le soir-même, Renart se rendit au local et l’ouvrit. Il prit tout le saumon qu’il put trouver et s’enfuit. Fier de lui, il redonna le déguisement à son compère renard et alla dégusta son festin chez lui.

Les marchands retournèrent à leur local et virent la porte grande ouverte et le local vide. Poseïdon crut que Greg était dans le coup et lui hurla :« Qu’as-tu fait de mes poissons, espèce d’idiot !!! »

Poséïdon rentra dans une colère noire et cria à Greg : « Pars de chez moi et ne reviens jamais, imbécile !!!! ».

Greg, triste et apeuré, prit ses jambes à son cou et partit à toute vitesse du local et alla se réfugier chez ses parents.

Ne faites jamais confiance aux déguisements. Cela vous fait perdre un ami pour certains, et manger gratuitement du poisson pour d’autres.

La charrette se rapprochait de lui, une mouette arriva puis s’envola avec deux harengs frais car ce poisson, la mouette l’adorait. Le renard, qui l’avait vue, se dit qu’il pourrait les lui prendre. Le renard ingénieux et rusé alla voir la mouette qui s’était posée sur le sable chaud de la plage. Il pensa qu’au lieu de ne déguster que le poisson, il pourrait aussi dévorer la mouette.

L’ oiseau blanc s’envola, le renard l’interpella: «Eh Mouette, aie un peu de bonté! Donne-moi un bout de hareng, pour un pauvre renard qui meurt de faim.»

La mouette lui demanda ce qu’il lui donnerait en échange. Le goupil réfléchit et au bout d’un moment, il lui répondit: « je te laisserai la vie contre un morceau de hareng.

–Je ne te fais pas confiance mais vu que je veux rester en vie et que je suis généreuse, je t’en donnerai un, répondit la mouette un peu sur ses gardes.

–Apporte-moi ce poisson qui a l’air si appétissant et j’aimerais aussi te remercier en te proposant de partager ton repas avec moi », insista le renard.

La mouette le crut sur parole et quand elle lui descendit le mets, le renard sauta le plus haut possible pour l’attraper ; après l’avoir saisi, le renard entendit le mouette: «Renart, toi, tu ne tiendras jamais tes promesses et avant que tu ne me dégustes, je voudrais dire quelques mots à mon père: Merci papa pour cette bonne éducation mais je me suis faite avoir par un renard. Finis ta vie tranquillement. Au revoir. »

Le renard le dévora malgré ses belles paroles pour son père, il la trouva délicieuse et retenterait une prochaine fois. Il ne faut pas croire quelqu’un de plus rusé que soi, même si cela ne se voit pas.pour l’attraper ; après l’avoir saisi, le renard entendit le mouette: « Renart, toi, tu ne tiendras jamais tes promesses et avant que tu ne me dégustes, je voudrais dire quelques mots à mon père: Merci papa pour cette bonne éducation mais le me suis faite avoir par un renard. Finis ta vie tranquillement. Au revoir.»Le renard le dévora malgré ses belles paroles pour son père, il la trouva délicieuse et retenterait une prochaine fois.Il ne faut pas croire quelqu’un de plus rusé que soi, même si cela se se voit pas.

A ce moment-là, Renart se disait que c’était le moment de tenter sa chance mais pas immédiatement sinon il risquerait de se faire attraper. Alors il décida de leur faire peur pour avoir le temps de voler la nourriture. Ainsi donc, il alla dans la forêt et commença à lancer d’énormes cris, puis il changea de place et relança d’énormes cris. Il fit cela pendant un petit moment. Les marchands, après avoir entendu ces hurlements, prirent peur et poussèrent de toute leur force sans même s’apercevoir que leur poissons étaient en train de tomber un par un derrière eux à cause des cailloux sur le chemin. La charrette bougeait dans tous les sens. Puis, quand ils s’éloignèrent de la forêt, ils virent au loin Renart en train de ramasser les poissons. Là, en colère et agacés, il se rendirent compte qu’ils s’étaient fait avoir et que cette fois, Renart avait été plus fort et rusé qu’eux.                                                              Moralité                                                                                    Il ne faut pas toujours croire ce qu’on l’entend mais plutôt de que l’on voit.

séance 7: les expansions du nom (suite): les propositions subordonnées relatives

Bonjour!

J’attends encore vos poèmes et vos exercices p.16-17 du cahier violet! Pour les exercices, je vous enverrai la correction par mail, une fois que vous m’aurez envoyé une photo de vos exercices.

Aujourd’hui, je voudrais que nous lisions un autre poème de Jacques Prévert, pour comprendre le 3è type d’expansion du nom: la proposition subordonnée relative. (super!)

Rappel: les expansions du nom sont un ou plusieurs mots qu’on ajoute à un NOM pour le qualifier, déterminer son sens, et donc agrandir le GROUPE NOMINAL. Nous avons déjà vu qu’une expansion du nom peut être:

1- une épithète: c’est un mot posé à côté du nom, parfois collé au nom, qui peut être un adjectif qualificatif, un participe passé, un participe présent… ll peut être posé avant ou après le nom.

2- un complément du nom: c’est un groupe prépositionnel, toujours posé après le nom, et introduit par une préposition : à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous, sur, contre… *** à connaître par cœur! ❤ ***

Et aujourd’hui, nous allons découvrir le 3è type d’expansion du nom, grâce à un poème chanté par Charles Trenet, que voici:

Comme c’est beau

ce qu’on peut voir comme ça

à travers le sable à travers le verre

à travers les carreaux

tenez regardez par exemple

comme c’est beau

ce bûcheron

là-bas au loin

qui abat un arbre

pour faire des planches

pour le menuisier

qui doit faire un grand lit

pour la petite marchande de fleurs

qui va se marier

avec l’allumeur de réverbères

qui allume tous les soirs les lumières

pour que le cordonnier puisse voir clair

en réparant les souliers du cireur

qui brosse ceux du rémouleur

qui affûte les ciseaux du coiffeur

qui coupe le ch’veu au marchand d’oiseaux

qui donne ses oiseaux à tout le monde

pour que tout le monde soit de bonne humeur.

Jacques Prévert, Chanson du vitrier (Histoires), Paroles, 1946.

Voici les questions auxquelles vous répondrez:

1- Quelle sensation naît à la lecture ou à l’écoute de la chanson du vitrier? Quelle histoire nous raconte le poète?

2- J’ai mis en jaune chaque groupe nominal minimal: un déterminant et un nom. Relevez une épithète et deux compléments du nom de ces GN.

3- Observez les vers que j’ai mis en rouge. Par quel mot commencent-ils? Quel est leur mot-noyau: un nom? un verbe? Quel nom viennent-ils compléter?

Définition: les morceaux de phrase en ROUGE sont des propositions subordonnées relatives. C’est le 3è type d’expansion du nom.

4- Cherchez trois autres exemples de propositions subordonnées relatives dans le texte, et précisez quel nom elles complètent.

Et pour ceux qui ont envie de s’avancer, vous pouvez lire le « Je retiens » p.18 du cahier violet, et faire les exercices p.18-19.

Et voici le premier poème: un défilé burlesque! suivi par d’autres…

1) Bravo à Tom Gates qui a eu une imagination débordante pour nous décrire son Carnaval!

2) Le poème suivant a été rédigé par Léone, et ne comporte pas que des compléments du nom! Léone a pris la liberté d’écrire les trois types d’expansions du nom, visibles grâce aux trois couleurs. Qui peut dire à quelle expansion du nom correspond chaque couleur? (Vous pouvez répondre par un commentaire en bas de l’article!)

Carnaval de Dunkerque

Des tambours sans pitié avec des ballons dorés

Des danses articulées avec un Arlequin trempé

Des masques fumés avec des harengs marchant

Des musiques saluées avec des pirates souriants

Des confettis qui chantent avec des costumes qui fanfaronnent

Des Dauphines qui volent avec des parapluies qui roulent

Des chars en jubilation avec des serpentins en action

Des cris à se cacher avec des clowns à lancer

Des couleurs qui claquent avec des drapeaux s’embrassant

La Reine de Dunkerque avec un Pierrot festoyant.

3) Le prochain poème est de Karma, et s’intitule: Bazar bizarre!!!

Un toucan de couleur rouge et jaune avec un zèbre à rayures blanches et noires

Un président de la République avec une Dora d’avant, très exploratrice

Une souris dans un trou avec un chat en dentifrice

Un lit pour bébé avec le cactus de Richard

Une trousse sans stylo avec un cartable en papier

Un cheval sous la couette avec une gerbille sur sa roue turquoise

Gertrude en chaussettes avec Gustave à pied

Un yoyo dans un tiroir avec un Mario sur une ardoise

Ce joli bazar sur un char avec des confettis de toutes couleurs: c’est très BIZARRE!!!

4) Le poème que nous allons maintenant lire est de Lune Onze.

5) Le poème de Della, le voilà!

Poème à la manière de Jacques Prévert

Des déguisements de carnaval avec un costume d’enterrement

Un vieillard en deuil avec un jeune en fête

Une danseuse sur scène avec un danseur au point mort

Une voiture à l’arrêt avec une charrette en pleine vitesse

Le lever du soleil avec le coucher du soleil

Un oiseau en chant avec un musicien sans bruit

Des timbales de fête avec un orgue d’église

6) Merci à Glagla pour ce poème très original! Qui respecte pourtant bien la consigne!

7) Mesdames et messieurs, voici le poème de Topazekiwi:

Une brosse de poche avec un livre à dents.

Un professeur d’opéra avec un rat de chant.

Un chat de chasse avec un chien de salon.

Un érable de plage avec une serviette du Japon.

Un lapin à lait avec une vache de Garenne.

Un homme d’école avec une maîtresse des cavernes.

Un cœur de soleil avec des lunettes de pierre.

Un pilote de salsa avec une danseuse d’hélicoptère.

8) Voici le poème d’Hermione Granger:

9) Et voici le poème de Sitka!

10) Lors, nous avons le plaisir de lire le poème d’Oratoria:

Chapitre IV séance 6: les expansions du nom

Bonjour les 5è!

Heureuse de vous revoir! J’espère que vous allez bien!

Voici le cours d’aujourd’hui en QUATRE vidéos.

1- introduction: https://photos.app.goo.gl/E9fT6KezaRnKBYDB7

2- Comment trouver le blog de français?: https://photos.app.goo.gl/HnbdwkVbLgdjG2dS9

3- Comment me rendre les activités? https://photos.app.goo.gl/jUQaX5nnfyGg471N7

  • Sur le mail 80mots@gmx.com, vous pouvez m’envoyer vos devoirs pris en photo (format jpg), ou écrits par ordinateur (format doc).
  • Pensez à bien signer votre message dans le mail pour que je sache qui m’envoie son travail! Mais ne signez pas vos poèmes, pour que je puisse les publier. 🙂

4- La fiche sur le complément du nom, et les exercices à faire pour mercredi: https://photos.app.goo.gl/hXT1FhAQfEqQD7fM8

Donc pour résumer, voici les activités à faire pour mercredi 28 avril:

  • Pour vous aider à décrire le carnaval dans votre poème, vous pouvez vous inspirer de cet extrait du film Orfeu Negro:

Et n’hésitez pas à me poser des questions, sur Pronote ou sur le mail 80mots@gmx.com.

séance 9: correction des exercices sur le temps + rédaction

Bonjour à vous, les 6è!

Voilà, le temps est venu de lire la correction des exercices sur le temps! Bravo à celles et ceux qui les ont faits! Ces exercices vont nous permettre de commencer une belle écriture! https://mon-partage.fr/f/l7a6BaKo/ ou sur internet: https://drive.google.com/file/d/1CyIaNE1gFQ7B9zmUX4PBniYvY_VIA6NI/view?usp=sharing

Consigne 1: Tout d’abord, je vous demande de lire la correction, et de recopier les mots surlignés en orange: ils nous serviront pour la rédaction. Ensuite, vous recopierez aussi les deux bilans, car ils sont importants. Enfin, vous remplirez, comme d’habitude, le tableau d’auto-évaluation.

Ensuite, quand vous aurez fini cette activité, vous pourrez commencer votre rédaction, dont voici la consigne:

Consigne 2 : A la manière d’un conte, présentez un personnage qui vit dans un lieu qui appartient à notre monde actuel. Décrivez le lieu ou il habite, ses amis, sa famille et ses habitudes. Puis racontez comment, un jour, il découvre le personnage de la photographie n°1.

Critères de réussite : 1) Sautez des lignes (sauf si vous écrivez à l’ordinateur!)

2) Racontez votre histoire aux temps du récit : imparfait, passé simple.

3) Insérez au moins 6 mots surlignés en orange dans la correction sur le temps, et des indications de temps (bilan n°2)

4) Soyez précis dans la description des personnages, et de leurs émotions.

5) Minimum 25 lignes.

Coin lecture: Ulysse et le cyclope

Bonjour à vous!

Avez-vous déjà entendu parler d’Ulysse? Qui est-il?

Son nom en grec, c’est Odysseus, et c’est pour cela que son histoire s’appelle l’Odyssée. Elle a été écrite par Homère, un très grand poète de l’Antiquité, qu’on appelle aussi un aède, car il contait ses histoires en les chantant. L’histoire d’Ulysse s’insère dans les récits mythologiques grecs, car il est le fils de Laërte et Anticlée, qui elle-même descend de la lignée d’Hermès (ou Mercure), le dieu messager. Ulysse est également le roi d’Ithaque, une île grecque. Alors découvrons son histoire…

Le premier récit s’intitule Ulysse et le cyclope, de Viviane Koenig. https://fr.calameo.com/read/00322162208ad34327a83?authid=MJSsBvSEunHI

Et la suite de ce récit s’intitule: Ulysse, le retour à Ithaque. https://fr.calameo.com/read/003221622d10c5e5caba4?authid=n08u9fpMgocW

Après votre lecture des deux récits, vous ferez un exposé au choix, en répondant aux questions p.62 (Ulysse et le cyclope) OU p.58 (Ulysse et le retour à Ithaque). Je donne jusqu’au lundi 8 juin. Remarque: si vous écrivez votre exposé à la main, pensez à avoir une écriture grande et lisible. Sinon, les exposés faits à l’ordinateur seront propices à la diffusion sur le blog.

Bonne lecture!

Ulysse lié au mât de son navire pour ne pas céder au chant des sirènesMusée national archéologique d’Athènes (Inv. 1130).

Séance 7 : bilan sur l’incipit et écriture

Bonjour les 4è! Comme nous sommes bien lancés, à vous de plonger dans l’écriture ! Après avoir pris connaissance et recopié le bilan de la séance 6, c’est à vous de me surprendre, tout en respectant bien la consigne!

Bilan sur la séance 6 : L’utilisation de la première personne (à recopier dans le classeur)

L’utilisation du « je » et du « nous » permet au lecteur de « vivre » ce que ressent le narrateur. On parle alors d’identification car le lecteur peut facilement se reconnaître dans ce que ressent le narrateur. Le lecteur se met « dans la peau » du narrateur. On a en quelque sorte l’égalité je = narrateur = lecteur. C’est un procédé fréquent dans les récits fantastiques car le lecteur s’identifie ainsi aux doutes et aux angoisses du narrateur.

Consigne d’écriture :

A l’instar de Maupassant (= comme Maupassant), racontez à la première personne du singulier une journée où tout est agréable, dans un environnement qui vous est familier. Cela peut être une maison, un jardin, ou un lieu que vous connaissez bien. Décrivez-le précisément, en faisant sentir au lecteur que vous l’aimez.

Ensuite, racontez une deuxième journée où le narrateur voit ses sensations évoluer, dans le même environnement. Ses sensations peuvent être causées par un phénomène inquiétant ou étrange, dont vous ne révélerez pas la cause.

Critères de réussite 

1) Employer toutes les marques de la 1ère personne du singulier : pronoms personnels, déterminants possessifs

2)Développer le champ lexical des sensations, des sentiments, et insister sur les descriptions.

3)Raconter aux temps du passé : passé simple, imparfait.

4)Minimum 30 lignes

J’ai hâte de lire vos textes!

séance 8: les deux images pour préparer l’écriture

Bonjour les 6è!

J’espère que vous êtes en pleine forme!!

Tout le monde ne m’a pas encore rendu les exercices sur le temps (Rappel: 1-2-3-4-7-8 p.134) donc j’attends le retour de tous les exercices avant d’envoyer la correction.

Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de vous présenter deux images qui ont chacune été conçues par deux de mes amies. Je vais vous les présenter, mais je vous dis tout de suite ce que j’attends de vous:

Consigne: dans deux textes différents, décrivez précisément ce que vous voyez: les formes, les couleurs, les matières, et tout ce à quoi l’image peut faire penser: les personnages, les animaux, les objets, les situations, etc… Vous pouvez utiliser le présent ou l’imparfait de l’indicatif. (minimum 10 lignes par texte)

L’image n°1 est une photographie prise par Raphaëlle Bisi, une bergère, qui a continué de s’occuper de ses brebis pendant le confinement. Or dans les pâturages, elle observe attentivement la nature, et découvre parfois des formes extraordinaires. Pourtant, elles existent vraiment! C’est pourquoi nous dirons que sa photographie représente l’Ancien Monde, c’est-à-dire le monde que nous connaissons.

L’image n°2 est une illustration de Sarah Clotuche, qui est céramiste. Son métier consiste à façonner des objets en terre, qu’elle cuit dans un four pour que la terre durcisse, et cela donne des tasses, des assiettes, ou des sculptures. Vous pouvez découvrir l’ensemble des œuvres de Sarah Clotuche ici: https://photos.app.goo.gl/c8awxELTCCGeWoNA9.

L’image qui va nous intéresser n’est pas une céramique, mais une illustration qui aura inspiré une sculpture. Et comme c’est une création imaginaire, nous dirons qu’elle représente le Nouveau Monde, c’est-à-dire celui qui va être créé après la disparition de l’Ancien Monde.

Bonne rédaction! Bonne inspiration! J’ai hâte de lire vos textes!

séance 7: le temps

Bonjour les 6è!

Après avoir regardé le mythe de Prométhée et répondu au QCM, intéressons-nous au temps. Je vous propose de faire les exercices 1-2-3-4-7-8 p.134 dans le manuel, qui vont vous demander de réfléchir:

– au sens des radicaux (racines) des mots

– à la frise chronologique (comme en classe!)

– aux adverbes

– aux indications de temps qu’on utilise dans un récit. 

Bon courage! N’hésitez pas à me poser des questions!

séance 5: correction de la séance 4 sur le point de vue du narrateur

Bonjour les 4è!

Cela fait quelque temps que je vous ai envoyé la séance 4… Bravo à ceux qui ont cherché à bien répondre aux questions sur le point de vue du narrateur..

On parle de point de vue (et non de vision, Simon) car c’est comme au cinéma: un narrateur peut raconter son histoire selon différents points de vue, comme une caméra qui se place différemment selon le point de vue du réalisateur. Voici un beau schéma que j’ai fait pour vous l’expliquer:

Donc les questions que je vous posais sur l’incipit du Horla permettent de comprendre comment on peut reconnaître le point de vue du narrateur dans un texte, à l’aide de plusieurs indices.

Donc pour lundi 25 mai, je vous demande de lire la correction et de recopier à la main les réponses que j’ai surlignées en jaune. https://mon-partage.fr/f/dFQXpsgp/