Les fabliaux: Renart et les anguilles

Vous avez chacun réécrit ce fabliau très célèbre, à partir des premières lignes que voici.. bonne lecture!

Un jour de grande faim, le goupil quitta Maupertuis. Ne sachant que faire, il se coucha près d’une haie, espérant une occasion.

Enfin, il entendit un bruit de roues. C’était des marchands qui revenaient des bords de mer; ils rapportaient de grosses quantités de harengs frais et de poissons.

Au même instant, Renart remarqua non loin de lui, un piège à collet dans lequel un paon avait trouvé une fin tragique. Une idée germa alors dans l’esprit de Renart. Il colla les plumes de l’animal sur sa fourrure grâce à sa salive, s’accrocha les pattes avant et arrière avec la corde du collet. Notre trompeur rampa jusqu’à la route et en poussant des gémissements, se laissa tomber par terre.

Les marchands aperçurent au loin une forme recroquevillée couverte de plume. Curieux, ils s’approchèrent, l’animal poussait de petits cris aigus. Les marchands se consultèrent du regard puis le soulevèrent par les pattes et le jetèrent dans la charrette. Ils reprirent leur route, heureux à l’idée du prix qu’ils en tiraient.

A ce moment, Renart ouvrit les yeux. Des centaines de poissons l’entouraient. Impatient, il dut se retenir de se jeter dessus car les marchands devant lui n’avaient qu’à se retourner pour l’attraper. Ainsi, le plus silencieusement possible, Renart saisit un hareng dans sa gueule et l’engloutit aussitôt. Quel délice ! Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas mangé ! Il se sustenta de quelques sardines et d’un brochet puis attacha plusieurs morues et carpes avec la corde autour de sa taille. Devant lui, les cupides marchands ne parlaient que du prix de l’étrange créature. Ils entendirent alors un bruit sourd, se retournèrent et ébahis, observèrent Renart s’enfuir avec les poissons. Celui-ci se retourna et leur cria « curiosité et cupidité mènent souvent à une tromperie !!! » (Oratoria)

A ce moment-là, Renart inventa une ruse pour apaiser sa faim. Il s’allongea en travers de la route et fit semblant de souffrir. En l’apercevant, l’un des marchands s’arrêta et descendit de sa calèche. Ne sachant que faire, il prit Renart et l’installa à côté de lui. Un autre marchand le rejoignit et le questionna :

« Que vas-tu en faire ?

_ Le garder et m’en occuper le temps qu’il faudra.

_ Pourquoi veux-tu t’en occuper ainsi ?

_ Je ne vais tout de même pas le laisser mourir ici !

_ Tu as bien raison mais c’est malheureusement le cas de beaucoup d’animaux…

_ Bon, ne nous attardons pas là, il va faire nuit.

Et les marchands reprirent leur route avant que l’air frais du soir n’arrive et que le soleil se couche derrière les montagnes pour laisser place à la nuit.

Une fois arrivé chez le marchand, le renard alla se coucher dans un coin. Le marchand rangea ses poissons dans la cave et en donna trois à l’animal rusé.

Celui-ci les mangea sous l’œil attendrit du marchand, mais Renart ne voulait pas se contenter de si peu. Il feignit la timidité pour inspirer la pitié au vendeur de poissons.

Quand le soleil se leva, le marchand partit à la pêche.

« Pendant son absence, je me cuisinerai un festin de ses poissons ! » pensa Renart. Mais, à sa grande surprise, le marchand emmena l’animal dans sa calèche.

« Il ne manquai plus que ça ! Quoi que… » Renart mit au point un stratagème pour manger les poissons.

Quand la calèche s’arrêta, l’animal regarda autour de lui : il se trouvait dans un port de pêche fréquenté par quelques touristes. Il s’assit et attendit le bon moment pour agir. Au bout d’un moment, il fit le mourant et l’homme paniqua. Il lui donna un poisson que Renart accepta volontiers.

Une fois requinqué, l’animal hypocrite attendit quelque instants, puis se jeta sur le panier de poissons qui était à côté de lui. Il prit la fuite en annonçant à son hôte :

« Il faut toujours se méfier des gens, la prochaine fois vous le saurai gentilhomme ! »

Mais, à ce moment-là, l’homme se jeta sur lui en déclarant :

« Il ne faut pas toujours compter sur les autres, car on est toujours mieux servi que par soi-même. »

L’homme laissa repartir le renard en le menaçant de ne plus revenir.

A cet instant précis, le renard, piqué par une immense douleur à l’estomac, n’hésita pas une seule seconde: il cueillit un somptueux coquelicot et se jeta sur le petit sentier, à peu de mètres derrière l’engin, à côté d’une petite flaque. Il froissa les pétales rouges dans le peu d’eau, et se badigeonna de cette mixture avant de pousser un long hurlement de plainte. Il gloussa silencieusement: «Hin, hin, hin, je vais les avoir ces deux idiots!»

La charrette s’arrêta par un coup de fouet sonore, les marchands bourrus descendirent de la carriole, inspectèrent l’animal roux, et ni une ni deux, ils embarquèrent la bête pour vendre sa peau. Ils ricanèrent: « je vois déjà une jolie écharpe avec ce renard!»

La ruse du renard fonctionna, il se régala de cette chair fraîche et, au petit matin, alors qu’il s’était profondément endormi, les marchands découvrirent avec horreur ce spectacle et se vengèrent en vendant sa peau et en jetant sa dépouille dans les égouts. La morale qui s’en suit fut: La ruse était belle, mais il fallait l’utiliser jusqu’au bout. (Lune Onze)

Quelques instants plus tard, le goupil vit un pélican perché sur un arbre à côté de la charrette et le renard lui dit: «eh, eh toi là-haut! peux-tu me rendre un petit service?».

Le pélican timide regarda l’animal rusé et lui répondit: «euh, oui,qu’est-ce que tu veux? Je suis à l’écoute». Le malin flatteur rusé lui demanda d’attraper quelques poissons dans la poche de son bec, pour les lui donner mais le pélican réservé ne savait pas que c’était une ruse.

Dès que le pélican eut attrapé les harengs et qu’il fut au-dessus de l’exceptionnel chasseur, resté caché derrière la haie, l’universel trompeur loquace lui dit: «ah, non, ils sont là depuis au moins une semaine dans la charrette!» et puis d’un coup le pélican lâcha tous les harengs sur le fourbe roux qui se régala en se moquant du pélican. Il ne faut jamais faire confiance à un renard… (Karma)

A ce moment-là, le renard vit une voiture pleine de poissons. Alors le renard fit semblant d’être blessé à la patte. Puis, le camion s’arrêta et vit le renard couché près d’une haie. Les marchands s’approchèrent du goupil et lui demandèrent ce qu’il se passait. L’animal leur suggéra que pour guérir, il avait besoin de poissons frais. Alors, les marchands refusèrent puis allèrent plutôt chercher de l’aide ; le rusé accepta avec grand plaisir. Dès que les marchands partirent chercher de l’aide, le traître se leva et prit quelques poissons puis s’en alla. Quand les marchands revinrent, ils virent que le goupil n’était plus là. Les deux hommes de s’étaient fait tromper alors qu’ils croyaient que le renard était blessé. Le goupil retourna sans son village avec des poissons dans le ventre. Enfin, les marchands reprirent leur chemin.

A ce moment là, le renard passa devant un camion où il y avait du hareng frais mais le renard avait faim. Donc il alla préparer son plan qui était de distraire le conducteur pour qu’il réussisse à manger le hareng frais. Le renard fut prêt à faire son plan. Il fit beaucoup de bruit dans la forêt pour distraire le conducteur; celui-ci s’approcha de la forêt pour voir ce qu’il s’y passait, mais le renard était futé…Le renard passa derrière le camion pour sauter dans la remorque. Il vola deux harengs frais puis il s’enfuit. Moralité:Il faut toujours se méfier, le renard est un animal futé.

Quelques instants plus tard, le renard élabora un plan tout en suivant discrètement la charrette. Après avoir réfléchi à sa stratégie, il se glissa entre les roues. Les deux messieurs avaient entendu un bruit et s’armèrent d’un fusil. Le conducteur se déplaça aux alentours. Le renard eut une idée: il se mit dans un coin de la forêt. Les deux hommes virent le renard et le poursuivirent.

Après trois cents mètres, le renard partit dans une cité d’or immense mais abandonnée. Les deux hommes qui l’avaient suivi s’ arrêtèrent émerveillés par la splendeur du lieu. Ils se regardèrent et sans hésiter, coururent dans la cité d’or. Ils virent une gigantesque pyramide et foncèrent à l’intérieur. Apréès qu’ils furent rentrés, la porte se ferma et tout à coup, ils tombèrent dans un trou et moururent de leur chute.

Le renard dit :<< ah la la, la cupidité de l’homme! >>

Le renard repartit en se frottant les pattes. Et quand il arriva à la charette, il ne vit plus un seul poisson.

Il dit :<<qui m’a pris mes poissons? >>.

Il s’empara du dernier poisson et bam !! il se prit une pierre dans la tête.

Le corbeau s’écria :<<ah la la, la naïveté du renard! >>

Morale: il ne faut jamais faire deux choses à la fois. Ce que je veux dire, c’est que quand on fait deux choses en même temps on ne peut pas les faire au maximum.

Quelques instants plus tard, le goupil attendait que les marchands arrivent. Il se cacha derrière la haie en savourant cette odeur de harengs frais. Mais le renard perdit patience et le petit rusé mit son plan à exécution. Il décida de se jeter dans la remorque de la voiture des poissonniers pour pouvoir leur voler les harengs. Le grand malin de l’histoire leva doucement la tête pour voir à qui il avait affaire. Le renard aperçut un vieux monsieur qui portait une longue moustache blonde et des cheveux blonds tels le bon pain frais du matin. Il paraissait de très grande taille et avait de petit yeux bleus et bridés. Le goupil se recoucha aussitôt. Et il passa au plan B.

Le renard partit loin dans la forêt pour se cacher. Il commença à glapir. Les stupides marchands se retournèrent soudainement et prirent leur fusil. Le malin aux mille ruses cessa de glapir en entendant les marchands rechargés leur arme. Le goupil se mit à creuser en direction de la voiture. Arrivé à l’autre bout, il sortit sa tête et fit le guet. Personne à l’horizon! Le renard profita de cette occasion pour voler une dizaine de harengs et partit très loin. Les marchands le virent au loin et lui jurèrent que plus jamais personne ne leur volerait leur marchandise. Le cambriolage

Le renard aperçut la charrette et reprit espoir. L’animal roux, rusé et ingénieux, bloqua la route, s’allongea, et prit un air maladif. Les marchands s’arrêtèrent, et l’un d’eux alla examiner le fin goupil qui commença son jeu d’acteur :
« Ma queue ! je me suis fait écraser ma queue, aidez-moi ! »
Les marchands regardèrent à l’arrière de l’animal :
« Il n’a pas l’air dans son assiette, échangea l’un.On devrait le conduire chez le vétérinaire », répliqua l’autre.
Les commerçants emmenèrent le renard à l’avant de la charrette. Le goupil n’était qu’a moitié satisfait de cette décision. Il devait maintenant trouver un moyen de basculer à l’arrière de la carriole. Il eut une idée et l’appliqua tout de suite en interpellant un des marchands :
« Quelle est cette odeur, mon cher ?

_ C’est une tisane fait maison par ma femme, rétorqua l’homme.

_ C’est donc cela ! reprit Renart, ça me fait horriblement mal à la tête, vous savez que l’odeur et la chaleur de cette boisson sont très mauvaises pour les neurones d’un renard. »
Les deux vendeurs furent très surpris de ce que racontait Renart.
Ils décidèrent alors d’installer l’animal roux à l’arrière de la charrette. Ils reprirent la route et le renard engloutit un par un les harengs frais. Les commerçants s’en rendirent compte trop tard. La bête avait déjà tout avalé, et pour les narguer, il leur conta cette morale :
« Sachez que même quand il n’est pas dans son assiette, le pauvre affamé est toujours rusé, et il peut partir avec tous les poissons que vous possédez.»

Cela allécha le goupil qui se lécha les babines. Le renard réfléchissait à un plan. Il voulait sauter et voler les harengs. Il ne fit pas cela car ses parents ne l’accepteraient pas. Il trouva un plan qu’il mit à exécution: il s’étendit au beau milieu de la route, la voiture s’arrêta. Le renard feignit la maladie, les marchands sortirent de la voiture et le renard lui sauta dessus.

La ruse marcha ! Quand il s’agit d’une ruse, tout le monde peut être cruel !

Les marchands tombèrent à terre, le renard put aller prendre les poissons qu’il mangea. Il ramena des poissons à ses parents, sa mère fut étonnée et son père était fier de son fils.

Quant à sa sœur, elle rigola et se moqua de lui car elle ne le croyait pas une seconde. Mais cela ne découragea pas le goupil qui recommencerait à ruser tant qu’il le pourrait.

Les marchands Greg et Poséïdon rentrèrent calmement chez eux. Renart avait les yeux ouverts. En faisant appel à sa ruse, il voulut du poisson.

Le lendemain, Renart avait toujours sa ruse en tête : il voulut la mettre en œuvre en fin d’après-midi, croyant que les marchands allaient revenir avec plus de poissons. Un des deux marchands, Greg, était naïf. Poséïdon, lui, avait un fort caractère, ce qui rendait la ruse compliquée.

Renart, ingénieux, retourna à Maupertuis, acheta un déguisement de filles à l’un de ses compères renard. Il monta la colline, mais il fut à bout de force et de faim à cause de la montée. Finalement, il réussit à gravir le mont, enfila son déguisement puis attendit Greg. Celui-ci vit le goupil déguisé en fille exténué et lui demanda :

« Madame, vous allez bien ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

– Je suis à bout de force et affamé, répondit le roublard, pouvez-vous me donner du poisson? J’ai de l’argent pour payer.

-Mais bien sûr, sans problème, je vous le donne même gratuitement.

-Oh grand merci vous êtes très généreux, je vous souhaite une bonne journée. Au revoir » répondit Renart en partant donner le poisson à sa famille. Mais ce que Greg n’avait pas vu, c’était que Renart en avait profité pour lui voler ses clés du local.

Le soir-même, Renart se rendit au local et l’ouvrit. Il prit tout le saumon qu’il put trouver et s’enfuit. Fier de lui, il redonna le déguisement à son compère renard et alla dégusta son festin chez lui.

Les marchands retournèrent à leur local et virent la porte grande ouverte et le local vide. Poseïdon crut que Greg était dans le coup et lui hurla :« Qu’as-tu fait de mes poissons, espèce d’idiot !!! »

Poséïdon rentra dans une colère noire et cria à Greg : « Pars de chez moi et ne reviens jamais, imbécile !!!! ».

Greg, triste et apeuré, prit ses jambes à son cou et partit à toute vitesse du local et alla se réfugier chez ses parents.

Ne faites jamais confiance aux déguisements. Cela vous fait perdre un ami pour certains, et manger gratuitement du poisson pour d’autres.

La charrette se rapprochait de lui, une mouette arriva puis s’envola avec deux harengs frais car ce poisson, la mouette l’adorait. Le renard, qui l’avait vue, se dit qu’il pourrait les lui prendre. Le renard ingénieux et rusé alla voir la mouette qui s’était posée sur le sable chaud de la plage. Il pensa qu’au lieu de ne déguster que le poisson, il pourrait aussi dévorer la mouette.

L’ oiseau blanc s’envola, le renard l’interpella: «Eh Mouette, aie un peu de bonté! Donne-moi un bout de hareng, pour un pauvre renard qui meurt de faim.»

La mouette lui demanda ce qu’il lui donnerait en échange. Le goupil réfléchit et au bout d’un moment, il lui répondit: « je te laisserai la vie contre un morceau de hareng.

–Je ne te fais pas confiance mais vu que je veux rester en vie et que je suis généreuse, je t’en donnerai un, répondit la mouette un peu sur ses gardes.

–Apporte-moi ce poisson qui a l’air si appétissant et j’aimerais aussi te remercier en te proposant de partager ton repas avec moi », insista le renard.

La mouette le crut sur parole et quand elle lui descendit le mets, le renard sauta le plus haut possible pour l’attraper ; après l’avoir saisi, le renard entendit le mouette: «Renart, toi, tu ne tiendras jamais tes promesses et avant que tu ne me dégustes, je voudrais dire quelques mots à mon père: Merci papa pour cette bonne éducation mais je me suis faite avoir par un renard. Finis ta vie tranquillement. Au revoir. »

Le renard le dévora malgré ses belles paroles pour son père, il la trouva délicieuse et retenterait une prochaine fois. Il ne faut pas croire quelqu’un de plus rusé que soi, même si cela ne se voit pas.pour l’attraper ; après l’avoir saisi, le renard entendit le mouette: « Renart, toi, tu ne tiendras jamais tes promesses et avant que tu ne me dégustes, je voudrais dire quelques mots à mon père: Merci papa pour cette bonne éducation mais le me suis faite avoir par un renard. Finis ta vie tranquillement. Au revoir.»Le renard le dévora malgré ses belles paroles pour son père, il la trouva délicieuse et retenterait une prochaine fois.Il ne faut pas croire quelqu’un de plus rusé que soi, même si cela se se voit pas.

A ce moment-là, Renart se disait que c’était le moment de tenter sa chance mais pas immédiatement sinon il risquerait de se faire attraper. Alors il décida de leur faire peur pour avoir le temps de voler la nourriture. Ainsi donc, il alla dans la forêt et commença à lancer d’énormes cris, puis il changea de place et relança d’énormes cris. Il fit cela pendant un petit moment. Les marchands, après avoir entendu ces hurlements, prirent peur et poussèrent de toute leur force sans même s’apercevoir que leur poissons étaient en train de tomber un par un derrière eux à cause des cailloux sur le chemin. La charrette bougeait dans tous les sens. Puis, quand ils s’éloignèrent de la forêt, ils virent au loin Renart en train de ramasser les poissons. Là, en colère et agacés, il se rendirent compte qu’ils s’étaient fait avoir et que cette fois, Renart avait été plus fort et rusé qu’eux.                                                              Moralité                                                                                    Il ne faut pas toujours croire ce qu’on l’entend mais plutôt de que l’on voit.

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