Les fabliaux: Renart et les anguilles

Vous avez chacun réécrit ce fabliau très célèbre, à partir des premières lignes que voici.. bonne lecture!

Un jour de grande faim, le goupil quitta Maupertuis. Ne sachant que faire, il se coucha près d’une haie, espérant une occasion.

Enfin, il entendit un bruit de roues. C’était des marchands qui revenaient des bords de mer; ils rapportaient de grosses quantités de harengs frais et de poissons.

Au même instant, Renart remarqua non loin de lui, un piège à collet dans lequel un paon avait trouvé une fin tragique. Une idée germa alors dans l’esprit de Renart. Il colla les plumes de l’animal sur sa fourrure grâce à sa salive, s’accrocha les pattes avant et arrière avec la corde du collet. Notre trompeur rampa jusqu’à la route et en poussant des gémissements, se laissa tomber par terre.

Les marchands aperçurent au loin une forme recroquevillée couverte de plume. Curieux, ils s’approchèrent, l’animal poussait de petits cris aigus. Les marchands se consultèrent du regard puis le soulevèrent par les pattes et le jetèrent dans la charrette. Ils reprirent leur route, heureux à l’idée du prix qu’ils en tiraient.

A ce moment, Renart ouvrit les yeux. Des centaines de poissons l’entouraient. Impatient, il dut se retenir de se jeter dessus car les marchands devant lui n’avaient qu’à se retourner pour l’attraper. Ainsi, le plus silencieusement possible, Renart saisit un hareng dans sa gueule et l’engloutit aussitôt. Quel délice ! Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas mangé ! Il se sustenta de quelques sardines et d’un brochet puis attacha plusieurs morues et carpes avec la corde autour de sa taille. Devant lui, les cupides marchands ne parlaient que du prix de l’étrange créature. Ils entendirent alors un bruit sourd, se retournèrent et ébahis, observèrent Renart s’enfuir avec les poissons. Celui-ci se retourna et leur cria « curiosité et cupidité mènent souvent à une tromperie !!! » (Oratoria)

A ce moment-là, Renart inventa une ruse pour apaiser sa faim. Il s’allongea en travers de la route et fit semblant de souffrir. En l’apercevant, l’un des marchands s’arrêta et descendit de sa calèche. Ne sachant que faire, il prit Renart et l’installa à côté de lui. Un autre marchand le rejoignit et le questionna :

« Que vas-tu en faire ?

_ Le garder et m’en occuper le temps qu’il faudra.

_ Pourquoi veux-tu t’en occuper ainsi ?

_ Je ne vais tout de même pas le laisser mourir ici !

_ Tu as bien raison mais c’est malheureusement le cas de beaucoup d’animaux…

_ Bon, ne nous attardons pas là, il va faire nuit.

Et les marchands reprirent leur route avant que l’air frais du soir n’arrive et que le soleil se couche derrière les montagnes pour laisser place à la nuit.

Une fois arrivé chez le marchand, le renard alla se coucher dans un coin. Le marchand rangea ses poissons dans la cave et en donna trois à l’animal rusé.

Celui-ci les mangea sous l’œil attendrit du marchand, mais Renart ne voulait pas se contenter de si peu. Il feignit la timidité pour inspirer la pitié au vendeur de poissons.

Quand le soleil se leva, le marchand partit à la pêche.

« Pendant son absence, je me cuisinerai un festin de ses poissons ! » pensa Renart. Mais, à sa grande surprise, le marchand emmena l’animal dans sa calèche.

« Il ne manquai plus que ça ! Quoi que… » Renart mit au point un stratagème pour manger les poissons.

Quand la calèche s’arrêta, l’animal regarda autour de lui : il se trouvait dans un port de pêche fréquenté par quelques touristes. Il s’assit et attendit le bon moment pour agir. Au bout d’un moment, il fit le mourant et l’homme paniqua. Il lui donna un poisson que Renart accepta volontiers.

Une fois requinqué, l’animal hypocrite attendit quelque instants, puis se jeta sur le panier de poissons qui était à côté de lui. Il prit la fuite en annonçant à son hôte :

« Il faut toujours se méfier des gens, la prochaine fois vous le saurai gentilhomme ! »

Mais, à ce moment-là, l’homme se jeta sur lui en déclarant :

« Il ne faut pas toujours compter sur les autres, car on est toujours mieux servi que par soi-même. »

L’homme laissa repartir le renard en le menaçant de ne plus revenir.

A cet instant précis, le renard, piqué par une immense douleur à l’estomac, n’hésita pas une seule seconde: il cueillit un somptueux coquelicot et se jeta sur le petit sentier, à peu de mètres derrière l’engin, à côté d’une petite flaque. Il froissa les pétales rouges dans le peu d’eau, et se badigeonna de cette mixture avant de pousser un long hurlement de plainte. Il gloussa silencieusement: «Hin, hin, hin, je vais les avoir ces deux idiots!»

La charrette s’arrêta par un coup de fouet sonore, les marchands bourrus descendirent de la carriole, inspectèrent l’animal roux, et ni une ni deux, ils embarquèrent la bête pour vendre sa peau. Ils ricanèrent: « je vois déjà une jolie écharpe avec ce renard!»

La ruse du renard fonctionna, il se régala de cette chair fraîche et, au petit matin, alors qu’il s’était profondément endormi, les marchands découvrirent avec horreur ce spectacle et se vengèrent en vendant sa peau et en jetant sa dépouille dans les égouts. La morale qui s’en suit fut: La ruse était belle, mais il fallait l’utiliser jusqu’au bout. (Lune Onze)

Quelques instants plus tard, le goupil vit un pélican perché sur un arbre à côté de la charrette et le renard lui dit: «eh, eh toi là-haut! peux-tu me rendre un petit service?».

Le pélican timide regarda l’animal rusé et lui répondit: «euh, oui,qu’est-ce que tu veux? Je suis à l’écoute». Le malin flatteur rusé lui demanda d’attraper quelques poissons dans la poche de son bec, pour les lui donner mais le pélican réservé ne savait pas que c’était une ruse.

Dès que le pélican eut attrapé les harengs et qu’il fut au-dessus de l’exceptionnel chasseur, resté caché derrière la haie, l’universel trompeur loquace lui dit: «ah, non, ils sont là depuis au moins une semaine dans la charrette!» et puis d’un coup le pélican lâcha tous les harengs sur le fourbe roux qui se régala en se moquant du pélican. Il ne faut jamais faire confiance à un renard… (Karma)

A ce moment-là, le renard vit une voiture pleine de poissons. Alors le renard fit semblant d’être blessé à la patte. Puis, le camion s’arrêta et vit le renard couché près d’une haie. Les marchands s’approchèrent du goupil et lui demandèrent ce qu’il se passait. L’animal leur suggéra que pour guérir, il avait besoin de poissons frais. Alors, les marchands refusèrent puis allèrent plutôt chercher de l’aide ; le rusé accepta avec grand plaisir. Dès que les marchands partirent chercher de l’aide, le traître se leva et prit quelques poissons puis s’en alla. Quand les marchands revinrent, ils virent que le goupil n’était plus là. Les deux hommes de s’étaient fait tromper alors qu’ils croyaient que le renard était blessé. Le goupil retourna sans son village avec des poissons dans le ventre. Enfin, les marchands reprirent leur chemin.

A ce moment là, le renard passa devant un camion où il y avait du hareng frais mais le renard avait faim. Donc il alla préparer son plan qui était de distraire le conducteur pour qu’il réussisse à manger le hareng frais. Le renard fut prêt à faire son plan. Il fit beaucoup de bruit dans la forêt pour distraire le conducteur; celui-ci s’approcha de la forêt pour voir ce qu’il s’y passait, mais le renard était futé…Le renard passa derrière le camion pour sauter dans la remorque. Il vola deux harengs frais puis il s’enfuit. Moralité:Il faut toujours se méfier, le renard est un animal futé.

Quelques instants plus tard, le renard élabora un plan tout en suivant discrètement la charrette. Après avoir réfléchi à sa stratégie, il se glissa entre les roues. Les deux messieurs avaient entendu un bruit et s’armèrent d’un fusil. Le conducteur se déplaça aux alentours. Le renard eut une idée: il se mit dans un coin de la forêt. Les deux hommes virent le renard et le poursuivirent.

Après trois cents mètres, le renard partit dans une cité d’or immense mais abandonnée. Les deux hommes qui l’avaient suivi s’ arrêtèrent émerveillés par la splendeur du lieu. Ils se regardèrent et sans hésiter, coururent dans la cité d’or. Ils virent une gigantesque pyramide et foncèrent à l’intérieur. Apréès qu’ils furent rentrés, la porte se ferma et tout à coup, ils tombèrent dans un trou et moururent de leur chute.

Le renard dit :<< ah la la, la cupidité de l’homme! >>

Le renard repartit en se frottant les pattes. Et quand il arriva à la charette, il ne vit plus un seul poisson.

Il dit :<<qui m’a pris mes poissons? >>.

Il s’empara du dernier poisson et bam !! il se prit une pierre dans la tête.

Le corbeau s’écria :<<ah la la, la naïveté du renard! >>

Morale: il ne faut jamais faire deux choses à la fois. Ce que je veux dire, c’est que quand on fait deux choses en même temps on ne peut pas les faire au maximum.

Quelques instants plus tard, le goupil attendait que les marchands arrivent. Il se cacha derrière la haie en savourant cette odeur de harengs frais. Mais le renard perdit patience et le petit rusé mit son plan à exécution. Il décida de se jeter dans la remorque de la voiture des poissonniers pour pouvoir leur voler les harengs. Le grand malin de l’histoire leva doucement la tête pour voir à qui il avait affaire. Le renard aperçut un vieux monsieur qui portait une longue moustache blonde et des cheveux blonds tels le bon pain frais du matin. Il paraissait de très grande taille et avait de petit yeux bleus et bridés. Le goupil se recoucha aussitôt. Et il passa au plan B.

Le renard partit loin dans la forêt pour se cacher. Il commença à glapir. Les stupides marchands se retournèrent soudainement et prirent leur fusil. Le malin aux mille ruses cessa de glapir en entendant les marchands rechargés leur arme. Le goupil se mit à creuser en direction de la voiture. Arrivé à l’autre bout, il sortit sa tête et fit le guet. Personne à l’horizon! Le renard profita de cette occasion pour voler une dizaine de harengs et partit très loin. Les marchands le virent au loin et lui jurèrent que plus jamais personne ne leur volerait leur marchandise. Le cambriolage

Le renard aperçut la charrette et reprit espoir. L’animal roux, rusé et ingénieux, bloqua la route, s’allongea, et prit un air maladif. Les marchands s’arrêtèrent, et l’un d’eux alla examiner le fin goupil qui commença son jeu d’acteur :
« Ma queue ! je me suis fait écraser ma queue, aidez-moi ! »
Les marchands regardèrent à l’arrière de l’animal :
« Il n’a pas l’air dans son assiette, échangea l’un.On devrait le conduire chez le vétérinaire », répliqua l’autre.
Les commerçants emmenèrent le renard à l’avant de la charrette. Le goupil n’était qu’a moitié satisfait de cette décision. Il devait maintenant trouver un moyen de basculer à l’arrière de la carriole. Il eut une idée et l’appliqua tout de suite en interpellant un des marchands :
« Quelle est cette odeur, mon cher ?

_ C’est une tisane fait maison par ma femme, rétorqua l’homme.

_ C’est donc cela ! reprit Renart, ça me fait horriblement mal à la tête, vous savez que l’odeur et la chaleur de cette boisson sont très mauvaises pour les neurones d’un renard. »
Les deux vendeurs furent très surpris de ce que racontait Renart.
Ils décidèrent alors d’installer l’animal roux à l’arrière de la charrette. Ils reprirent la route et le renard engloutit un par un les harengs frais. Les commerçants s’en rendirent compte trop tard. La bête avait déjà tout avalé, et pour les narguer, il leur conta cette morale :
« Sachez que même quand il n’est pas dans son assiette, le pauvre affamé est toujours rusé, et il peut partir avec tous les poissons que vous possédez.»

Cela allécha le goupil qui se lécha les babines. Le renard réfléchissait à un plan. Il voulait sauter et voler les harengs. Il ne fit pas cela car ses parents ne l’accepteraient pas. Il trouva un plan qu’il mit à exécution: il s’étendit au beau milieu de la route, la voiture s’arrêta. Le renard feignit la maladie, les marchands sortirent de la voiture et le renard lui sauta dessus.

La ruse marcha ! Quand il s’agit d’une ruse, tout le monde peut être cruel !

Les marchands tombèrent à terre, le renard put aller prendre les poissons qu’il mangea. Il ramena des poissons à ses parents, sa mère fut étonnée et son père était fier de son fils.

Quant à sa sœur, elle rigola et se moqua de lui car elle ne le croyait pas une seconde. Mais cela ne découragea pas le goupil qui recommencerait à ruser tant qu’il le pourrait.

Les marchands Greg et Poséïdon rentrèrent calmement chez eux. Renart avait les yeux ouverts. En faisant appel à sa ruse, il voulut du poisson.

Le lendemain, Renart avait toujours sa ruse en tête : il voulut la mettre en œuvre en fin d’après-midi, croyant que les marchands allaient revenir avec plus de poissons. Un des deux marchands, Greg, était naïf. Poséïdon, lui, avait un fort caractère, ce qui rendait la ruse compliquée.

Renart, ingénieux, retourna à Maupertuis, acheta un déguisement de filles à l’un de ses compères renard. Il monta la colline, mais il fut à bout de force et de faim à cause de la montée. Finalement, il réussit à gravir le mont, enfila son déguisement puis attendit Greg. Celui-ci vit le goupil déguisé en fille exténué et lui demanda :

« Madame, vous allez bien ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

– Je suis à bout de force et affamé, répondit le roublard, pouvez-vous me donner du poisson? J’ai de l’argent pour payer.

-Mais bien sûr, sans problème, je vous le donne même gratuitement.

-Oh grand merci vous êtes très généreux, je vous souhaite une bonne journée. Au revoir » répondit Renart en partant donner le poisson à sa famille. Mais ce que Greg n’avait pas vu, c’était que Renart en avait profité pour lui voler ses clés du local.

Le soir-même, Renart se rendit au local et l’ouvrit. Il prit tout le saumon qu’il put trouver et s’enfuit. Fier de lui, il redonna le déguisement à son compère renard et alla dégusta son festin chez lui.

Les marchands retournèrent à leur local et virent la porte grande ouverte et le local vide. Poseïdon crut que Greg était dans le coup et lui hurla :« Qu’as-tu fait de mes poissons, espèce d’idiot !!! »

Poséïdon rentra dans une colère noire et cria à Greg : « Pars de chez moi et ne reviens jamais, imbécile !!!! ».

Greg, triste et apeuré, prit ses jambes à son cou et partit à toute vitesse du local et alla se réfugier chez ses parents.

Ne faites jamais confiance aux déguisements. Cela vous fait perdre un ami pour certains, et manger gratuitement du poisson pour d’autres.

La charrette se rapprochait de lui, une mouette arriva puis s’envola avec deux harengs frais car ce poisson, la mouette l’adorait. Le renard, qui l’avait vue, se dit qu’il pourrait les lui prendre. Le renard ingénieux et rusé alla voir la mouette qui s’était posée sur le sable chaud de la plage. Il pensa qu’au lieu de ne déguster que le poisson, il pourrait aussi dévorer la mouette.

L’ oiseau blanc s’envola, le renard l’interpella: «Eh Mouette, aie un peu de bonté! Donne-moi un bout de hareng, pour un pauvre renard qui meurt de faim.»

La mouette lui demanda ce qu’il lui donnerait en échange. Le goupil réfléchit et au bout d’un moment, il lui répondit: « je te laisserai la vie contre un morceau de hareng.

–Je ne te fais pas confiance mais vu que je veux rester en vie et que je suis généreuse, je t’en donnerai un, répondit la mouette un peu sur ses gardes.

–Apporte-moi ce poisson qui a l’air si appétissant et j’aimerais aussi te remercier en te proposant de partager ton repas avec moi », insista le renard.

La mouette le crut sur parole et quand elle lui descendit le mets, le renard sauta le plus haut possible pour l’attraper ; après l’avoir saisi, le renard entendit le mouette: «Renart, toi, tu ne tiendras jamais tes promesses et avant que tu ne me dégustes, je voudrais dire quelques mots à mon père: Merci papa pour cette bonne éducation mais je me suis faite avoir par un renard. Finis ta vie tranquillement. Au revoir. »

Le renard le dévora malgré ses belles paroles pour son père, il la trouva délicieuse et retenterait une prochaine fois. Il ne faut pas croire quelqu’un de plus rusé que soi, même si cela ne se voit pas.pour l’attraper ; après l’avoir saisi, le renard entendit le mouette: « Renart, toi, tu ne tiendras jamais tes promesses et avant que tu ne me dégustes, je voudrais dire quelques mots à mon père: Merci papa pour cette bonne éducation mais le me suis faite avoir par un renard. Finis ta vie tranquillement. Au revoir.»Le renard le dévora malgré ses belles paroles pour son père, il la trouva délicieuse et retenterait une prochaine fois.Il ne faut pas croire quelqu’un de plus rusé que soi, même si cela se se voit pas.

A ce moment-là, Renart se disait que c’était le moment de tenter sa chance mais pas immédiatement sinon il risquerait de se faire attraper. Alors il décida de leur faire peur pour avoir le temps de voler la nourriture. Ainsi donc, il alla dans la forêt et commença à lancer d’énormes cris, puis il changea de place et relança d’énormes cris. Il fit cela pendant un petit moment. Les marchands, après avoir entendu ces hurlements, prirent peur et poussèrent de toute leur force sans même s’apercevoir que leur poissons étaient en train de tomber un par un derrière eux à cause des cailloux sur le chemin. La charrette bougeait dans tous les sens. Puis, quand ils s’éloignèrent de la forêt, ils virent au loin Renart en train de ramasser les poissons. Là, en colère et agacés, il se rendirent compte qu’ils s’étaient fait avoir et que cette fois, Renart avait été plus fort et rusé qu’eux.                                                              Moralité                                                                                    Il ne faut pas toujours croire ce qu’on l’entend mais plutôt de que l’on voit.

Et voici le premier poème: un défilé burlesque! suivi par d’autres…

1) Bravo à Tom Gates qui a eu une imagination débordante pour nous décrire son Carnaval!

2) Le poème suivant a été rédigé par Léone, et ne comporte pas que des compléments du nom! Léone a pris la liberté d’écrire les trois types d’expansions du nom, visibles grâce aux trois couleurs. Qui peut dire à quelle expansion du nom correspond chaque couleur? (Vous pouvez répondre par un commentaire en bas de l’article!)

Carnaval de Dunkerque

Des tambours sans pitié avec des ballons dorés

Des danses articulées avec un Arlequin trempé

Des masques fumés avec des harengs marchant

Des musiques saluées avec des pirates souriants

Des confettis qui chantent avec des costumes qui fanfaronnent

Des Dauphines qui volent avec des parapluies qui roulent

Des chars en jubilation avec des serpentins en action

Des cris à se cacher avec des clowns à lancer

Des couleurs qui claquent avec des drapeaux s’embrassant

La Reine de Dunkerque avec un Pierrot festoyant.

3) Le prochain poème est de Karma, et s’intitule: Bazar bizarre!!!

Un toucan de couleur rouge et jaune avec un zèbre à rayures blanches et noires

Un président de la République avec une Dora d’avant, très exploratrice

Une souris dans un trou avec un chat en dentifrice

Un lit pour bébé avec le cactus de Richard

Une trousse sans stylo avec un cartable en papier

Un cheval sous la couette avec une gerbille sur sa roue turquoise

Gertrude en chaussettes avec Gustave à pied

Un yoyo dans un tiroir avec un Mario sur une ardoise

Ce joli bazar sur un char avec des confettis de toutes couleurs: c’est très BIZARRE!!!

4) Le poème que nous allons maintenant lire est de Lune Onze.

5) Le poème de Della, le voilà!

Poème à la manière de Jacques Prévert

Des déguisements de carnaval avec un costume d’enterrement

Un vieillard en deuil avec un jeune en fête

Une danseuse sur scène avec un danseur au point mort

Une voiture à l’arrêt avec une charrette en pleine vitesse

Le lever du soleil avec le coucher du soleil

Un oiseau en chant avec un musicien sans bruit

Des timbales de fête avec un orgue d’église

6) Merci à Glagla pour ce poème très original! Qui respecte pourtant bien la consigne!

7) Mesdames et messieurs, voici le poème de Topazekiwi:

Une brosse de poche avec un livre à dents.

Un professeur d’opéra avec un rat de chant.

Un chat de chasse avec un chien de salon.

Un érable de plage avec une serviette du Japon.

Un lapin à lait avec une vache de Garenne.

Un homme d’école avec une maîtresse des cavernes.

Un cœur de soleil avec des lunettes de pierre.

Un pilote de salsa avec une danseuse d’hélicoptère.

8) Voici le poème d’Hermione Granger:

9) Et voici le poème de Sitka!

10) Lors, nous avons le plaisir de lire le poème d’Oratoria:

Pourquoi la prof de français a-t-elle les cheveux bleus?

Chers 6è, vous êtes déjà nombreux à proposer une explication à mes cheveux bleus, mais je n’ai pas encore entendu le mot magique qui permet d’expliquer la nouvelle couleur de mes cheveux…

Je publie vos réponses, mais cherchez encore!

Vous avez les cheveux bleus car cela nous rappelle les cheveux dorés dans Jean de fer et parce que cela fait penser au fantastique. (Ou alors vous avez besoin de vacances comme nous !!! )

Je pense que vous avez mis la coiffure bizarre car Peau de Pouton a une peau de mouton et vous une perruque, ou sinon c’est que le 1er avril, c’était il n’y a pas longtemps ! voilà mon hypothèse.

Vous avez mis des cheveux bleus parce que Peau de Mouton est suédois et que c’est la couleur du drapeau de la Suède qui est bleu avec une croix jaune. 

Pour les cheveux 💇 parce que c’est pâques 👍

Moi, je pense que vos cheveux bleus ont un rapport avec le conte de Barbe Bleue. Peut-être le nouveau conte que l’on va découvrir prochainement avec vous.

Pour votre jolie perruque bleue, ça donne du peps comme le bleu du ciel, et ça fait du bien au moral.

Moi je pense que vous vous avez des cheveux bleus car vous êtes la 4ème fille d’un roi et d’une reine et que vous vous appelez Mystère.
Car il existe un conte où il y a une petite fille qui a les cheveux bleus
En voici le résumé: Et comble de malheur, quand ses cheveux poussent, ils sont bleus! Mystère, c’est son nom, vit comme une sauvageonne, mais à l’âge de huit ans, elle est si belle qu’elle fait de l’ombre à ses sœurs. Ses parents décident de la perdre dans la forêt… Que lui arrive-t-il ensuite ? Mystère… Et cela fait penser au conte que l’on lit en ce moment. Voilà, c’est mon hypothèse.

Les cheveux « bleu roi » ne sont pas de vrais cheveux, ils font penser à une toison, donc ils font allusion à la toison dans Jean de Fer et celle de Peau de Mouton. La « toison bleue » semble magique parce qu’elle brille, mais la couleur bleue représente la couleur des Rois, donc la puissance, la supériorité par rapport aux élèves, le respect, l’ordre, la justice et la droiture.

Vous faîtes penser au petit garçon dans Jean De Fer. Lui c’était doré, vous en bleu. Le bleu est peut-être votre couleur préférée. Vous êtes peut-être devenue une créature fantastique. Vous avez mangé des cordons bleus et ils sont montés à la tête. Vous avez une peur bleue de ne plus nous revoir. Vous avez bien cuisiné et êtes devenue un cordon bleu. Vous aimez les Schtroumpfs et en devenez une.

La perruque bleue que vous portez, c’est le symbole des hautes classes sociales : noblesse et bourgeoisie de l’époque. 
Cela me rappelle le garçon dans Jean de fer qui devient riche, fort et reconnu et Peau de Mouton qui devient roi donc riche. 

Vous avez les cheveux bleus car c’est un attribut comme les cheveux dorés du garçon ou la peau de mouton de l’autre garçon. 

Peut-être que vous avez voulu faire comme les héros des 3 contes, et vous transformer comme par magie. Vous avez pris une baguette magique (comme les fées), dit « abracadabra » et vos cheveux sont devenus bleus. La couleur bleue est peut-être une couleur qui a une signification importante dans les contes (magie, rêve, amour). Ou alors c’était votre anniversaire et vous vouliez le fêter avec tous vos élèves.

Vous avez les cheveux bleus pour nous faire rappeler le conte de jean de fer avec le garçon au cheveux dorés. Et pour nous faire aussi rappeler le conte de Peau de Mouton car ce n’est pas vos cheveux, c’est une perruque et Peau de Mouton met aussi quelque chose sur sa tête.

Vous faites lien avec les contes: dans Jean de fer le jeune garçon a les cheveux dorés. Peut-être que Peau de Mouton a les cheveux bleus. Ou parce que le héros du prochain conte aura les cheveux bleus. Ou le coiffeur de madame Touzeau est fermé.

Ecriture sur le confinement

Bonjour à tous!

Bravo à toutes celles et tous ceux qui travaillent régulièrement!!

Hier, je me suis dit qu’une petite pause dans les devoirs ferait du bien… et il est possible de souffler un peu… en écrivant! Vive l’écriture!

Alors voici ce que je vous propose: voudriez-vous parler du confinement en poésie? Les 6è, que diriez-vous d’écrire un acrostiche sur le mot CONFINEMENT?

Les 4è, vous êtes invités aussi à écrire vos impressions! D’ailleurs, pour ceux qui ne se souviennent plus de ce qu’est un acrostiche, et pour le plaisir de lancer le mouvement, je vous laisse en découvrir un, de ma propre plume…:

Coincé entre le radiateur et la télé,

On se souvient des jours passés

Nimbés de bonheur, dans notre belle cour…

Fichtre ! Que c’était bien, les cours !

Impossible, aujourd’hui, de nous voir

Ne serait-ce que dans un couloir…

Eurêka ! il me reste la corde à sauter !

Minimum trois fois par journée !

En rythme, en musique, en cadence,

Nous continuons notre vie, la chance !

Tenons bon, nous résisterons !

Allez, à vous! A vos plumes! Les parents ont le droit aussi de composer!

Acrostiche de Danna

Comment va-t-on faire ?

On s’ennuie c’est l’enfer.

Ne pas sortir c’est le pire.

Faites qu’on puisse bientôt revenir.

Impossible de voir ses copains,

Ni de voir ses grands-parents.

En Skype ça marche, mais c’est moins bien.

Maintenant, il ne nous reste que sœur, frère, et parents.

Etre connecté toute la journée à travailler,

N’ est pas le top pour progresser.

Tu en as assez, mais tu ne dois pas lâcher.

Acrostiche du Professeur Violet (désolée pour les couleurs: elles ont disparu en plein vol…)

Poème de Minnie

Chaque jour depuis 3 semaines à 20h

On vous applaudit à nos fenêtres

Nous on fait nos devoirs

Finalement je préfère le collège

Impossible de voir nos amis

Notre famille nous manque

Et nos frères et sœurs, on veut plus les voir

Mais on est confinés ensemble

Et vivement la fin

Nous nous retrouverons tous

Tu n’oublies pas : « reste chez toi »

Acrostiche de Ginny

Poème de Fatal Bazooka
Poème de la mère de Fatal Bazooka

Acrostiche d’Astérix

Coincé entre télé et devoirs.

Observer les devoirs sur pronote.

Novice dans le confinement.

Facile de regarder la télévision mais pas facile de faire des devoirs.

Intelligent à la fin du confinement.

Netflix on a regardé toutes les séries.

Enervé car on sera jusqu’en mai confiné.

Malade d’allergie : on croit qu’on a le virus.

Essayer de ne pas grossir, c’est dur mais on peut le faire.

Nationale 7 vide. Pas un bruit dans Livron sur Drôme.

Tulipes dans le jardin annoncent le printemps.

Acrostiche de Legolas

Acrostiche de Karma

Coincés chez nous,

On fait nos devoirs,

Nous ne pouvons plus sortir !

Fini les copains et copines !

Il faut rester prudent !

Non, aux embrassades, aux câlins, aux contacts !

Envie de revoir les proches et les copains, copines…

Mais il est possible de sortir faire nos courses

Enfin, qu’une seule personne…

Nous regardons les informations tous les soirs.

Tôt ou tard nous trouverons un remède contre le COVID 19 !

Poème d’Abraracourcix

Poème de Batmeur

Coincé entre quatre murs
Pronote ça marche
On s’ennuie pas avec tous les devoirs
Ordinateur épuisé batterie usée
Les professeurs nous manquent pour les interros
Mon cerveau s’agrandit
Vivement la reprise

Acrostiche de Mickey

Confiné chez nous

On est loin de tout

Néanmoins on est content

Finalement on profite de nos parents

Ici on joue, on rit, devoirs aussi

Nous fratrie

Ensemble nous restons soudés

Même dans l’adversité

Ensemble on vaincra

Nous le peuple, le corona

Tous et toutes, restez chez vous

Poème de Sangoku

Acrostiches de Ron et de sa mère

1er

Chez nous ensemble et contents

On profite pourtant

Nos vies semblent bloquées

Figées, trop compliquées

Intérieur

Nous pensons

Extérieur

Mais rien d’accessible

Extérieur inaccessible

Nos existences semblent

Terriblement confinées ensemble !

2ème

Confiné chez nous

On reste chez nous

Ne pas sortir

Faire que de lire

Interdit de saluer

Non, plus de baiser

Enfermés chez nous, on a des tics

Même plus de boutique

Eh ben

Non

Tous confinés on le restera encore pendant bien long

Poème de Belle

Acrostiche de Simba

Crétin de ne pas voir les copains,

On préfère l’école !

Nul de devoir rester à la maison,

Furieux de rester tout le temps à l’

Intérieur !

Nous voulons retourner

En classe car

Maman est trop sévère avec les devoirs

Elle

N’a pas de patience

Tout le monde, je serai content de revoir

Acrostiche de Borichon

Acrostiche de Naruto

Cruauté et loyauté, le corona va encore nous embêter

On peut le vaincre en restant chez nous

N’allons pas jusqu’à nous rabaisser

Faut arrêter de se lamenter

Il va bientôt s’en aller

Ne pas s’apitoyer sur notre sort

Et quoi qu’il arrive, continuer à faire du sport

Même si c’est compliqué

Evitons de nous rencontrer

N’oublions pas, c’est important

Tendons les masques à ceux qui en ont besoin !

Acrostiche de Végéta:

Comme sur une île déserte
On ne peut pas s’enfuir,
Ni sortir
Finie la rigolade avec les copains.
Internet et les jeux en ligne
Nous divertissent.
Et désespérément la connexion ne
Marche pas tout le temps.
Encore un mois de confinement et,
Nous pourrons sortir.
Tout redeviendra comment avant…

Acrostiches de Darwin Watterson et de sa mère

      Le confinement c’est nul

Coincé chez soi

On s’ennuie sûrement

Non il ne faut pas perdre le moral,

Faire des activités pour s’occuper.

Infiniment ennuyant mais il ne faut pas désespérer. 

N’importe quel jeu choisir

En ce moment je ne crache pas sur ce que l’on me propose

Même si vous êtes contaminés, prenez soin de vous 

En ce moment vos proches sont les plus importants

Ne sortez pas de chez vous et…

Tordez-vous de rire avec votre famille.

Crise de nerf avec nos enfants

On s’accorde pour le confinement

Nulle part ailleurs nous pouvons aller

Finir ce que l’on a commencé est notre priorité

Intéressons-nous aux justes choses de la vie

Nulle part ailleurs aller nous fait envie

Encore un peu de patience

Magique sera notre récompense

Envie de changer de vie

Nulle part ailleurs la joie nous lie

Toujours avec amour et philosophie

Acrostiche de Eleven